mardi 3 octobre 2023

Agnès Martin Lugand

 Agnès Martin Lugand - Éditions Michel Lafon

Quand j’ai appris le retard dans l’écriture de l'auteure ; Agnès nous ayant habitués à publier un livre chaque année en mai, j’ai voulu acheter à nouveau ses livres. J’ai lu chaque roman en version kindle. Maintenant, j’ai commencé à les acheter en version papier.

C’est une autrice qui m’a gentiment, sans le savoir, appris à aimer lire le français, lire des auteurs français et m’a apporté un ultime cadeau en écrivant depuis notre région commune, la Bretagne.

Tous les livres d'Agnès sont attachants, étonnants et bien écrits. 

Les histoires collent parfaitement au temps… Surtout ceux des femmes.

À vrai dire, je ne peux pas dire de négativité, les romans écrits par une ancienne psychologue ont du sens, et le sien surtout. Des romans prévisibles, sans grand fondement, et sans grande surprise. Qui se laisse lire, agréablement, apaise nos soirées, et nous fait oublier le réel de la vie pendant un petit temps.

Les histoires commencent avec un  début chaotique, un peu surprenant, un milieu d’histoire que nous voulons aborder ou écrire nous-mêmes et par épisode nous sommes agréablement surpris avec un élan de suspens et une fin que nous souhaitons tous lire au plus profond de nous sans voir le mot fin. 

Un peu de rêve et de magie, de sensibilité et d’émotion, de rires et de larmes, les pages se tournent et se dévorent.

On en redemande encore. 

Car rien de tel qu'un roman feel good pour oublier notre monde de méli-mélo.

Vous aimerez lire chaque histoire.

Jamais identique, même si on retrouve cette touche de l’écrivaine et sa plume…

Personnellement, j’ai lu les romans dans l’ordre, achetés dès leur disponibilité aux publics.

Et si le roman 1 et le 3 se suivent, les autres n’ont rien à voir.

Personnellement, j’ai juste remarqué dans l’écriture de l'auteure de la discipline, de la souplesse, et de la créativité au fil des années. Une belle progression, amélioration, dévotion et c’est toujours un plaisir à lire les livres d'Agnès.

Je vous recommande chaque roman ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ 

Et moi, il me tarde de m’offrir L’homme des milles détours de 2023 😉


Les gens heureux lisent et boivent du café de 2013.

Mon avis : c’est un livre qui a suscité des réactions variées parmi les lecteurs. Certains ont trouvé l’histoire captivante et émouvante, appréciant la façon dont le personnage principal trouve la force de se reconstruire après une tragédie. Personnellement, j’ai été bouleversé. Maman de trois enfants, j’ai immédiatement été envoûtée et submergée par les émotions de l’héroïne. Les thèmes abordés comme le deuil, l’amour et la résilience m’ont touchés bien plus encore au moment où le livre est paru. Après avoir lu à nouveau ce livre, je n’ai pas ressenti les mêmes émotions. Il m’a manqué la surprise de la première lecture. L’auteure a une très belle écriture. Et elle a aussi un talent pour créer des personnages réalistes et attachants.

Ce roman a réussi à toucher mon cœur.

Résumé : Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. "

Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...


Entre mes mains, le bonheur se faufile en 2014.

Mon avis : ce livre toujours profondément émouvant parle essentiellement d’amour, d’amitié et elle nous fait prendre conscience de l’importance du bonheur. L'écrivaine a travaillé sur les émotions humaines et nous a embarquées dans une exploration plus profonde de la vie.

Résumé : Iris étouffe dans sa petite vie étriquée de la bourgeoisie de province. Un mariage qui se délite, un métier frustrant, elle s'échappe dans des drapés vaporeux et de sages petites robes sur mesure. La couture est son refuge, la machine suivant la cadence de son cœur apaisé. Jusqu'au jour de l'explosion, lorsque Iris découvre que ses parents lui ont volé ses aspirations de jeunesse.

Alors elle déchire le carcan et s'envole pour suivre la formation dont elle rêvait. Et, de fil en aiguille, sous l'égide autoritaire de l'élégante Marthe, Iris se confectionne une nouvelle vie, dans l'exubérance du Paris mondain.




La vie est facile ne t’inquiète pas de 2015.

Mon avis : il m’a manqué dans quelques chapitres une structure et de l’intrigue. Je cherchais une suite à mon héroïne en deuil, et en lisant sa reconstruction de cœur, je n’ai pas été surprise. Le choix des mots ne m'a pas toujours convaincu et m'a semblé trop prévisible. Pas d’étonnement à mon plus grand regret.

Résumé : Rentrée d'Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de son ami Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C'est là, aux " Gens heureux lisent et boivent du café ", son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et, surtout, il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille.

Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé.
Aura-t-elle le courage d'accepter un autre chemin ?


Désolé, je suis attendue en 2016.

Mon avis : le sujet et le choix de vie sont parfaits. Agnès nous parle de la superwoman, active, obnubilée par son travail oubliant l’essentiel, la vie, l’amour sans vacances et sans week-end. On peut tous être un jour Yaël, l’héroïne, préférant la réussite et ses ambitions professionnelles à ce qui l’entoure. Un roman un peu fleur bleue, mais aucunement déplaisant.

Et puis tout vient à point à ce qui sait attendre. Je n’en dis pas plus.

Résumé : Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer.

Les vacances, très peu pour elle, l'adrénaline est son seul moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Peu importe les reproches, elle a simplement fait un choix, animée d'une farouche volonté de réussir.
Mais le monde qu'elle s'est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé...




J’ai toujours cette musique dans la tête de 2017.

Mon avis : une vie de couple, des enfants, des amis, un frère envahissant par moment. Une surprise dans ce livre, une psychanalyse des sentiments, à la recherche de soi, de l’acceptation, la confiance que l’on donne et que l’on reprend.

L’auteure a donné vie à ses personnages en un tour de main ou de baguette magique.

Si on se pose parfois des questions : qui est qui ? Et pourquoi celui-ci apparaît dans un chapitre ?

Et pas dans un autre, le roman reste et jusqu’à la fin une évidence. À lire…

Résumé : Yanis et Véra s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Mais Yanis, autodidacte talentueux dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse le chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin.

Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Saura-t-il échapper à une spirale infernale ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?


À la lumière du petit matin en 2018.

Mon avis : l’histoire la plus sensible, parlant de tromperie, d’infidélité. Hortense est danseuse et amoureuse d’un homme marié, un amour impossible et pourtant, c'est écrit.

Des rebondissements nous attendent. Des blessures physiques jusqu’à des remises en question.

Même si ce livre n’est pas le meilleur de l’auteure. Il reste cependant une lecture à prendre en douceur et en légèreté dans un monde de brut.

Résumé : À l'approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle est peu à peu gagnée par un indicible vague à l'âme qu'elle refuse d'affronter. Jusqu'au jour où le destin la fait trébucher... Ce coup du sort n'est-il pas l'occasion de raviver la flamme intérieure qu'elle avait laissée s'éteindre ?




Une évidence pour 2019.

Mon avis : les secrets de famille, doivent-on les révéler ?

J’ai aimé l’intrigue, la ville de St Malo, ses remparts, la pluie, la complicité mère et fils, cet amour naissant, la légère plume de l’écrivaine pour partager le message de paix et de bienveillance. À lire sous une couette avec un thé chaud et le son des violons.

résumé : Reine mène une vie heureuse qu'elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.

Une vie parfaite si elle n'était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats...
Faut-il se délivrer du passé pour écrire l'avenir ?


Nos résiliences de 2020

Mon avis : aucun espoir ?

Cette notion d'avant/après, des doutes et des peurs. Allons avoir un avenir ?

Des personnages attachants, pas très drôles quand même, Ava, et les autres nous emmènent sur un chemin difficile ou un accident va bousculer les interdits, ou il faut se battre pour survivre. Ce livre, vite lu, aurait pu encore nous tenir en haleine en ajoutant des chapitres, avec quelques pages et moins précipités vers la fin.

Résumé : " Notre vie avait-elle irrémédiablement basculé ? Ne serait-elle plus jamais comme avant ? Étrange, cette notion d'avant et d'après. Je sentais que nous venions de perdre quelque chose d'essentiel. Aucune projection dans l'avenir. Aucun espoir. Rien. Le vide. Une ombre planait désormais sur notre vie. Et j'avais peur. Mais cette peur, je devais la canaliser, l'étouffer, l'éloigner, je ne pouvais me permettre de me laisser engloutir. "

Un seul instant suffit-il à faire basculer toute une vie ?


La Datcha en 2021.

Mon avis : un roman écrit dans le sud de la France ou les cigales chantent et les oliviers donnent des fruits inoubliables au goût, à la couleur de la vie.

C’est l'histoire du sud, des traditions, de l’hôtel familial, avec des enfants, des secrets, de l’amour aussi, maternelle, paternelle et plus encore.

Les saisons en hôtellerie, les horaires et le temps manquant dans un travail ardent.

Je me suis laissé guidé par l’objectif de l'auteur à parler des caractères des personnages et de l’histoire. Elle a réussi à me convaincre de finaliser le roman dans la même journée.

L'écrivaine a misé sur le décor.

Et ce que je retiens avant tout de l’histoire est la force convaincante de cette jeune femme, Hermine abandonnée, et pourtant une combattante. À vous de juger par vous-même ce roman. Mon préféré ♥️

résumé : " L'homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n'aurais même pas soupçonné l'existence. L'hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n'étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d'errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu'incontrôlable ? "


La déraison de 2022.

Mon avis : les premiers chapitres écrits à la première personne m’ont immédiatement plu.

On démarre doucement, on rencontre les personnages, on s’y attache. Chacun ayant vécu un amour fou, et meurtri. C’est un roman prévisible, et parfois malheureusement irréaliste. C’est aussi ça la magie d’un roman.

Une histoire feel good, qui permet de nous évader en douceur. 

résumé : Un roman qui met à nu la puissance des sentiments.

" Comprendrait-elle la déraison, le Grandiose destructeur que j'avais vécu et qui m'avait changée à jamais ? "
Madeleine. Joshua.
Leurs deux voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons et, plus que tout, l'amour fou.
Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
Un roman qui met à nu la puissance des sentiments.



Connaissez-vous l'auteure, et ses livres ? Lequel est votre préféré ?

jeudi 28 septembre 2023

Luna

 Luna de Serena Guiliano aux éditions Robert Lafont.


Comment ne pas commencer par : j’ai retrouvé avec plaisir la plume de Serena avec Luna, son personnage principal.


L’autrice est toujours dans la description de chaque détail, et la précision aussi bien des paysages de Naples ou de Milan, des spécialités que des personnages.

C’est un embarquement de nouveau en Italie pour ma joie et mon plus grand plaisir.

Serena nous fait voyager dans son pays en dégustant quelques plats typiques des régions et me fait à chaque fois rêver.






J’ai à nouveau dévoré les pages, intimement parcouru les chapitres, me confrontant à l'héroïne, à ses nombreuses interrogations, à ses questions passées et à faire face à la maladie et à la nostalgie.

C’est un retour aux sources pour notre héroïne Luna, après 27 années et contre son gré, va retrouver son papa souffrant, un passé avec de nombreux rebondissements.

Luna va confronter le désespoir, les peurs, l'ennui des ruelles de Naples pour enfin trouver un apaisement souhaité.



C'était un moment de partage, de lecture, de larmes, de sourires et de rires sans oublier beaucoup d’amour et d’amitié.

Cette légèreté et fluide de la plume, sa fraîcheur aussi, la simplicité de l'écriture et la douceur italienne me font toujours autant rêver, me surprennent et je continue d’approuver les histoires de Serena.









Quatrième couverture :
Parfois, on pense trouver le soleil en août, mais c'est la lune qu'on trouve en mars.
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade. Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papa, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…
Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ? Mais si ce retour aux sources sonnait finalement l'heure de l'apaisement ?





Lu, pas encore lu ?
Je vous le conseil vivement !




mercredi 27 septembre 2023

La Sonate de L’oublie

 La Sonate de L’oublie de Santa Montefiore - Edition France Loisirs

Comme son titre, le roman est d’exception.


Une histoire enrichissante, poignante, parlant d’un cœur déchiré entre la raison et la passion.

Quand on lit chaque page, chaque détail, on voit l’image des personnages, des paysages, on devine les actions. La plume de l’autrice, avec sa légèreté, nous captive dès les premiers chapitres.

On s’imagine très bien en Argentine, danser le tango avec de la musique percutante jazz (i).

La Sonate de L'oublie est un livre attachant.

Son héroïne Audrey est délicieuse, délicate, passionnée, séduisante. On se laisse charmer par les hommes de sa vie. C’est avec enthousiasme que l’on découvre chaque amour décrit avec pudeur, et quel amour inconditionnel et ensorcelant éprouve deux frères Louis et Cécil pour Audrey.




Je vous laisse découvrir la merveilleuse plume de Santa Montefiore, la littérature romantique et britannique !


Quatrième couverture :

Dans l'Argentine langoureuse d'aprés-guerre, une jeune femme renonce à son amour par égard pour sa famille. L'histoire poignante d'un coeur déchiré entre raison et passion.
À Buenos Aires, la communauté anglaise vit au rythme des tournois de tennis, des bals de débutantes et du thé que l'on prend à l'ombre de la pergola. Audrey, jeune fille rêveuse et romantique, évolue dans cette société prisonnière de ses conventions. L'arrivée des frères Forester va défrayer les conversations. Si le très sérieux Cecil est accueilli à bras ouverts, Louis, musicien talentueux et tourmenté, est victime de sa réputation d'excentrique. Or c'est en lui qu'Audrey trouve l'âme soeur, avec lui qu'elle prend goût à la volupté du tango et aux rythmes enivrants du jazz.
Mais, lorsque la tragédie frappe les siens, Audrey refuse d'ajouter au chagrin de ses parents le scandale de sa liaison avec Louis : elle épouse Cecil. Hélas ! Audrey ne parviendra jamais à faire taire les notes d'une mélodie que Louis avait jadis composée pour elle. Saura-t-elle en reconnaître l'écho lorsque le destin la confrontera à nouveau au dilemme qui lui avait tant coûté ?


L’arbre aux secrets

 L’arbre aux secrets, de Santa Montefiore


C’est un livre poignant et bouleversant.

C’est un roman que je ne pensais pas apprécier, car c’est une histoire d’amour interdit que je désapprouve.

Cependant, j’admire l’autrice et j’ai immédiatement écouté mon cœur au lieu de la raison. Ce qui m’a valu une belle surprise tout au long des pages et la découverte de la littérature sentimentale. 

J'ai aimé la force de caractère de l'héroïne Sofia, de sentir les odeurs du domaine des Solanas avec les mots de Santa Montefiore, de lire la description des paysages et la vallée, l'arbre...


Ce sont des chapitres intéressants et captivants. Les personnages imaginaires écrits avec une plume légère, nous transpercent d’amour.


Je vous laisse forger votre propre opinion sur ce titre voluptueux. 


Lu, aimé, pas encore ?






Quatrième couverture :

Empreinte d'un puissant souffle romanesque, l'histoire d'un amour interdit : une passionnante saga qui retrace, sur plus de vingt ans, le destin d'une famille en Argentine et en Angleterre. Au cœur de la pampa sauvage et flamboyante s'étend l'immense domaine des Solanas. Eduquée dans la tradition de la grande noblesse argentine, mais dotée d'un tempérament fier et frondeur, la jolie Sofia partage avec bonheur les jeux de ses frères et de ses cousins. Santi, de trois ans son aîné, est son préféré, son meilleur ami. Seule ombre à ce tableau idyllique : une mère peu aimante, irlandaise d'origine modeste, qui, frustrée de n'avoir pu s'intégrer au clan, reporte sur sa fille une terrible amertume. Qu'importe, le lien qui unit les deux enfants n'en sera que plus fort... Le destin de Sofia l'indomptable va basculer dans le drame, lorsque, à dix-sept ans, un amour impossible s'empare d'elle corps et âme. Redoutant le scandale, la famille Solanas choisit d'envoyer Sofia en Europe... Un exil cruel qui la prive à jamais de sa terre, des siens et de celui qu'elle ne cessera d'aimer... Un grand drame romantique où se dessine un merveilleux portrait de femme, héroïne inoubliable de cet hymne généreux à la pureté de l'enfance.

Libres dans leur tête

 


Libres dans leur tête de Stéphanie Castillo-Soler aux éditions Librinova


Pour l’absente, “Maman’, comme j’aimerais te dire souvent ce mot. L’ai-je prononcé ailleurs que dans mes rêves ? Ton image disparaît lorsque la nuit s'achève. Tu as claqué la porte, je n'étais qu’un marmot.


Les mots résonnent encore… J'ai beaucoup aimé la finesse de ce livre, le choix et l'apaisement des mots dans ce monde de brute, carcérale.




On applaudit de suite les recherches, le travail acharné de l’autrice, une documentation organisée.

Même si le roman, la fiction, ou cette nouvelle avec les 159 pages, commence avec un héros déchu, Romain et en prison, il y a tout de même une belle histoire émouvante et transparente entre deux hommes qui se lient d'amitié au fur et à mesure des pages, ou tout oppose ou presque.


Stéphanie m’a transporté dans un univers carcéral où je n’imaginais pas découvrir autant de richesse.

Les murs des prisons sont souvent synonymes de duretés, de dangereux, de noir, de vulgarité, et je découvre avec les mots de l’autrice, une émotion qui m’a littéralement embarqué dans un univers de solidarité, amical, et d’avenir.





Quand on veut, on peut ! Si tous les ingrédients sont bien mixés entre eux, avec une petite touche d'écoute et de cœur, c’est un premier choix d'épices de paix que je viens de finaliser en fermant le livre Libres dans leur tête.












Quatrième de couverture :

Romain arrive en prison. Les choses n'auraient jamais dû en arriver là, mais une vieille femme est morte... et il doit payer. Il va partager sa cellule avec Laurent, inculpé pour l'homicide d'un dealer. En même temps qu'ils vont apprendre à se connaître, les deux garçons vont découvrir ensemble les codes de l'univers carcéral. De façon surprenante, c'est dans cet environnement hostile et fermé qu'ils vont aussi réussir à nouer des liens d'amour et d'amitié. Réflexion sur la culpabilité, la liberté, la solidarité et le sens de la vie, Libres dans leur tête est un émouvant huis-clos et un édifiant récit d'apprentissage.


Vous l'avez lu ?
Pas encore ?
C'est dans votre prochaine liste de lecture?



vendredi 22 septembre 2023

Le dernier voyage du Valentina

Le dernier voyage du Valentina de Santa Montefiore.

Une très belle histoire de Londres a l'Italie dans les années 1970.

Notre héroïne part à la conquête de l'histoire secrète et passée de sa maman. 

C'est un roman mystérieux, émouvant, et un livre de questions-réponses. Il est touchant, difficile, éprouvant, et une quête d'une relation intrigante.

Vous découvrez une surprise à l'épilogue.



Personnellement, j'ai eu un peu de mal a lire les deux premiers chapitres pour ensuite m'engouffrer dans un périple semé d'embûches. Avec une belle ténacité, j'ai fini par apprécier les 300 pages.









Quatrième couverture : Londres, 1971. Jeune, belle et aisée, Alba vit sur le Valentina, péniche amarrée à un quai de la Tamise. Durant toute sa jeunesse, la figure de Valentina, la mère qu'elle n'a jamais connue, l'a tourmentée.

Malgré les avertissements de ses proches, qui tentent de la dissuader de remuer le passé, Alba décide d'abandonner sa vie oisive pour découvrir l'histoire de sa famille. Elle rejoint la côte amalfitaine, au Sud de Naples où sa mère a grandi. Le secret qui lui a toujours été caché, une histoire d'amour et de vengeance, changera sa vie à jamais.....


Connaissez-vous cette autrice ?
Avez-vous aimé ce livre ?
Avez-vous déjà lu différents titres de la même autrice ? Si oui, lequel ?




Le Café Suspendu

 « Le Café Suspendu » est un roman inspirant et émouvant. 



Les personnages sont attachants, l'histoire est bien écrite et le thème du café suspendu, qui consiste à payer un café à une personne dans le besoin, est extrêmement touchant. De plus, j’ai vraiment apprécié la façon dont l’autrice Amanda Sthers aborde des sujets tels que la générosité, l'empathie et la solidarité. 




C’est définitivement un livre qui réchauffe le cœur, laisse une belle impression après sa lecture et je le recommande. 


Quatrième couverture :

« Lorsqu’on commande un café à Naples, on peut en régler un second qui sera offert à qui n’aura pas les moyens de s’en payer une tasse. Il est indiqué sur l’ardoise du bar comme un café sospeso : un café suspendu. Voici un récit composé de sept histoires que j’ai recueillies par bribes au café Nube pendant les quarante dernières années. Toutes sont liées par ce fil invisible qu’est le café suspendu. Du côté de celui qui offre comme de celui qui reçoit, la vie passe dans cette tasse… »

Le narrateur, Jacques Madelin, un Français installé à Naples après une déception amoureuse, passe le plus clair de son temps installé au café, juste en bas de chez lui, à prendre des notes en observant les personnes qui se croisent, se cachent ou se cherchent, les rencontres amoureuses ou amicales qui se tissent. La peau d’un crocodile de légende transformée en un étrange sac, une femme trompée qui s’arrange avec la maîtresse de son mari pour garder ce dernier, une jeune femme qui doit se débarrasser du foulard légué par sa grand-mère pour retrouver le goût de vivre, un écrivain aux mille visages, un homme qui a peur de dormir, et même un médecin chinois qui veut soigner les gens en bonne santé…

Tout en racontant des histoires pleines d’humanité, de fantaisie, de souvenirs, de récits historiques, légendaires ou imprégnés de psychanalyse, Jacques dessine au fil des pages un bouleversant autoportrait. C’est aussi un livre sur la charité, sur la manière dont la prodigalité se répercute sur nos destins.

Le talent de conteuse d’Amanda Sthers fait merveille, alliant grâce poétique, peinture des sentiments et évocation d’une ville à l’atmosphère unique.



Avez-vous lu ce livre ?