La librairie des livres interdits

 La librairie des livres interdits de Marc Lévy aux éditions Robert Laffont / Versillio.

Ce roman puissant explore des thèmes essentiels tels que la liberté, la résistance face à l'oppression, le pouvoir transformateur des livres et l'amour. Marc Lévy nous plonge dans un univers où des personnages déterminés se battent pour préserver la connaissance et la littérature, menacées par des forces oppressives. 

L'intrigue se déroule dans un contexte où certains livres sont jugés dangereux et interdits, ce qui rend leur combat d'autant plus crucial.

Le personnage central, entouré de passionnés de littérature, s'organise pour protéger ces ouvrages et défendre le droit fondamental à la lecture. L'auteur entrelace habilement cette lutte pour la liberté avec une histoire d'amour captivante, qui se dévoile au fil des chapitres.

Ce qui m'a particulièrement touché dans La librairie des livres interdits, c'est la manière dont Marc Lévy aborde avec pertinence et sans tabou les thèmes de la censure et de la liberté d'expression, trop souvent négligés. Sa plume légère, fine et intrigante, ponctuée d'une touche d'humour et d'une grande empathie, m'a immédiatement transporté dans un univers de résistance et de pouvoir littéraire.

Ce roman nous rappelle le pouvoir extraordinaire des livres : celui de nous évader, de nous transporter dans des mondes inconnus où tout devient possible. Marc Lévy nous offre ainsi une ode à la lecture, à la liberté et à l'amour, dans un récit à la fois poignant et inspirant.

Te voir et me retrouver

 Te voir et me retrouver de Meg Andrews m'a profondément touché.

 L'histoire met en scène deux personnages aux antipodes : Evy, une introvertie qui s'épanouit dans la tranquillité de sa vie de journaliste locale, et Ben, un sportif sociable épris de grands espaces.
Un concours de circonstances les réunit, révélant des facettes insoupçonnées de leur personnalité. 

Ce récit, riche en émotions et en rebondissements, nous invite à sortir de notre zone de confort. 

Préparez-vous à vibrer au rythme des défis sportifs, à rire, à vous emporter, à perdre patience, à trépigner d'impatience et à savourer chaque instant de cette lecture, peut-être dans le confort d'un bain chaud.

J'ai été séduite par la fluidité de l'écriture de Meg Andrews, par la justesse de ses mots pour explorer la découverte de soi, le dépassement des peurs et, bien sûr, l'amour. 

Cette romance contemporaine, tissée d'émotions intenses et de secrets, nous captive dès les premières pages. Mais je n'en dévoilerai pas davantage... 😉

L'originalité du roman réside dans la narration à deux voix, qui nous permet de saisir pleinement les points de vue des deux protagonistes. C'est le livre parfait pour retrouver le sourire lors des moments de tristesse, un véritable baume au cœur.

Et le petit en plus, ce sont les noms des personnages qui font partis de ma vie ! 
Je ne pouvais qu’aimer ❤️

La chambre aux papillons

 La chambre aux papillons est un roman de Lucinda Riley aux éditions Charleston. 

Ce roman explore les thèmes de la famille, des secrets, du passé et de la résilience.

Le roman de 537 pages nous plonge dans la vie de Posy Montague, qui réside à Admiral House, la maison familiale nichée dans la campagne du Suffolk. Nous découvrons son enfance, passée à chasser les papillons avec son père dans cette demeure chargée de souvenirs. L'histoire explore son passé, ses relations familiales complexes, et les secrets qui refont surface avec le retour de ses fils. L'intrigue, qui se déroule sur plusieurs époques, tisse une toile de secrets familiaux accumulés au fil des ans. Les thèmes abordés sont profonds : secrets de famille, relations complexes, amour, perte et le poids du passé.

Lucinda Riley, reconnue pour ses sagas familiales captivantes, confirme son talent avec La chambre aux papillons. Son style d'écriture fluide et sa capacité à créer des personnages complexes et des histoires émouvantes sont remarquables. J'ai été particulièrement touché par le personnage de Posy et par son parcours de vie. L'atmosphère d'Admiral House, décrite avec une précision immersive, m'a transporté au cœur de l'histoire. La plume de l'auteure, à la fois délicate et prenante, est un atout majeur du roman. J'ai été particulièrement admiratif de la façon dont le passé et le présent s'entremêlent, bien que j'aie eu une légère préférence pour les chapitres se déroulant à l'époque actuelle. Les nombreux rebondissements et révélations m'ont maintenu en haleine du début à la fin. 

Ce roman m'a totalement immergé dans l'ambiance des lieux décrits et dans les émotions des personnages.

Quatrième de couverture : Dans la campagne du Suffolk, Admiral House trône. C'est la maison de famille de Posy Montague. A près de 70 ans, cette dernière se prépare à se séparer de cette demeure qui a abrité ses plus grandes joies et ses plus grandes peines, laissant doucement derrière elle les grandes passions de la vie. Mais la réapparition soudaine d'un amour de jeunesse et des secrets qui y sont liés à jamais, va tout bouleverser.

Celle que je suis

 Celle que je suis est un roman de Claire Norton, paru en 2021 aux éditions Robert Laffont. 

Le roman raconte l'histoire de Valentine, une femme qui subit la violence conjugale et tente de se reconstruire. Les chapitres parle tour a tout de Violence conjugale, de Résilience, de Quête d'identité et de la Solidarité féminine.

Résumé de l'histoire : Valentine vit une vie apparemment ordinaire, mais elle est en réalité victime de la tyrannie de son mari, Daniel. Le roman explore son parcours pour se libérer de cette emprise et retrouver son identité.

J'ai été immédiatement captivé par la puissance émotionnelle de l'écriture. L'auteure transmet avec une justesse et une intensité remarquables les émotions de Valentine, prisonnière d'une relation toxique. Le récit est bouleversant et poignant, et il résonne avec l'expérience de nombreuses femmes, qu'elles aient été ou soient confrontées à une telle situation. Le réalisme et la pertinence de l'histoire m'ont particulièrement touché, et j'ai apprécié la manière dont le roman aborde le thème de la violence conjugale. Il est essentiel de souligner l'importance de la sensibilité pour sensibiliser à cette réalité que certaines femmes vivent au quotidien. La qualité de l'écriture est indéniable ; la plume de Claire Norton est précise et elle parvient à maintenir une tension narrative soutenue. Cependant, j'ai trouvé que certains personnages étaient un peu trop développés, au détriment peut-être de la fluidité du récit. Au-delà de la souffrance, le roman rend un hommage vibrant à la résilience et à la force des femmes. Les relations de solidarité féminine sont, à mon avis, un point fort du livre.

Dans l'ensemble, Celle que je suis est un roman qui a su m'émouvoir par sa force émotionnelle et sa pertinence sociale.

Quatrième de couverture : Dans la peau d'une femme battue : comment l'aider à se reconstruire ?

Discrète, ordinaire, Valentine jongle entre son petit garçon Nathan, qu'elle chérit de tout son cœur, et son travail à temps partiel dans une grande surface culturelle. Pourtant, dès que la porte de leur appartement se referme, elle vit dans la terreur, redoutant la colère et la jalousie de son mari...
L'arrivée d'un couple dans l'appartement d'en face bouleverse sa vision du monde. Comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser. Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques... Mais alors, elle ne sera plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.