Quand je regarde les photos, les documentaires biographiques, ou lis les livres de ces femmes d’avant-guerre, d’un siècle passé, ces femmes sont des modèles pour moi, pour vous et pour toutes les petites filles.
Ces femmes qui savaient exprimer leur vie d'aventures, leur amour déchu, vivait entre la réalité à l'imaginaire, et elles souriaient parfois avec désillusions et souvent émotionnellement. Et savaient coûte que coûte, exprimer leur chagrin, et leur malheur tout en pudeur.
Je m’identifie parfois, sans prétention, elles sont mes héroïnes, je les regarde comme des superwomans. Elles sont de bon exemple de femme écrivaine, de femme de force, de femme à caractère, de femme légendaire, avec une plume à la main !
Ce matin, quand je tiens à mon tour mon crayon, j’avance comme ces femmes avec ma différence, parfois avec joie, parfois en vainquant mes doutes et mes peurs.
En sachant faire preuve de sagesse, en surmontant des chagrins, en traversant les intempéries de la vie et en luttant chaque jour pour arriver à mon but, avec la satisfaction d’être présente, vivante et de savourer chaque minute de ma vie d’écrivaine.
J’ai une grande admiration pour ces femmes de cœur, souriante, parfois révolutionnaire ou féministe et sans aucune doute, exceptionnelle à mes yeux, elles ne sont pas armées de fusil, mais sont armées de courage.
Et je vous parlerai de ces femmes dans différents articles à venir !
Aujourd'hui l'exemple numéro un avec une Simone féministe.
Simone de Beauvoir, romancière Française née à Paris le 9 janvier 1908 – décédée le 14 April 1986 dans la même ville.
"Mes vingt premières années se sont écoulées entre Notre-Dame-des-Champs et Saint-Germain-des-Prés sans que rien d'exceptionnel ne se passe " écrit Simone de Beauvoir, qui deviendra plus tard la compagne de Jean-Paul Sartre (écrivain français).
Cette auteure de ‘Deuxième Sexe’ en 1949 va continuer de nous impressionner dans les années 1970, devenant présidente de la Ligue des droits des femmes et par un tempéramment brûlant.
Cette femme profonde et touchante de la génération d'avant-guerre avait un grand pouvoir, de liberté et savait jouer avec les mots. Ses lettres et lignes écrites sur de nombreuses pages traverseront même les océans et les langues de notre monde.
Dès le plus jeune âge, Simone se distinguera par ses capacités intellectuelles. À quinze ans, son choix sera déjà fait : elle sera une écrivaine célèbre et poursuivra ses études à la Sorbonne. C'est l'agrégation de philosophie qu'elle obtiendra en 1929, en même temps qu'un jeune, Jean-Paul Sartre. Se nouera entre eux une relation qui deviendra mythique, longtemps supposée libre et égalitaire. En septembre 1939, elle écrit dans son journal : « Pour moi, le bonheur était avant tout une manière privilégiée de saisir le monde ; si le monde change au point de ne plus pouvoir être saisi de cette façon, le bonheur n'a plus tant de prix.”
En 1943, elle publiera son premier livre, ‘L’invitée’.
Après quelques années de diverses aventures amoureuses, elle entamera une relation à vie avec Sartre avec un « Pacte de franchise », qui alliera indépendance et vérité de l’autre. Elle écrira ses premiers romans et enseignera que " l'engagement peut être une question d'homme de mauvaise conscience " avec ‘Le Sang des autres’ en 1945 et " la mort, loin d'être une malédiction, fonde la valeur de nos actes et de nos sentiments en leur donnant une portée irréparable " de ‘Tous les hommes sont mortels’ en 1946. Sa pièce, 'Les Bouches inutiles' en 1945 cherche à définir une morale politique.
Des voyages aux États-Unis en 1954 puis en Chine de Mao en 1957 ont conduit Simone de Beauvoir sur les routes de la dénonciation du statut de la femme. Cette position est clairement assumée dans son essai de 1949, ‘Deuxième sexe’, texte fondateur du mouvement féministe en France, affirmant : "On ne naît pas femme, on le devient.”
Au même moment, elle tombera amoureuse d'un écrivain américain à Chicago, Nelson Algren. Elle lui enverra des lettres passionnées et leur relation durera jusqu'en 1964.
En 1954, elle obtiendra le prix Goncourt pour 'Les Mandarins' et deviendra l'une des auteures les plus lues dans le monde. Ce roman, qui a traité de l'après-guerre, mettait en lumière sa relation avec Nelson Algren, toujours à travers des personnages imaginaires.
Algren ne supportant plus le lien qui unit Beauvoir à Sartre, Simone ne pouvant y mettre un terme, décident de rompre. De juillet 1952 à 1958, notre féministe vivra avec Claude Lanzmann, journaliste et écrivain cinéaste.
Ses romans :
• 1943 : L'Invitée
• 1945 : Le Sang des autres
• 1946 : Tous les hommes sont mortels.
• 1954 : Les Mandarins, Prix Goncourt
• 1966 : Les Belles Images
Ses recueils :
• 1967 : La Femme rompue
• 1979 : Quand prime le spirituel
Théatres :
1945 : Les Bouches inutiles
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