mercredi 26 juillet 2023

Mon avis sur les filles du maître chai de Jacqueline CAUËT, édition Belfond. 





 L'autrice m'emmène avec elle dans un environnement d’hommes, des années avant et après la guerre 40-45, au milieu des vignes et des grappes de raisins. 

 La plume nous fait voyager en patience, en intuition et en sensualité pour nos grands crus.
 Le plaisir de ramasser les grappes de raisins, sentir l’odeur du jus pressé, la saveur de sentir sous nos pieds le fruit piétiné avec grâce. 


 Nous allons vivre des drames, des malentendus, des secrets, connaître l’amour, la dureté du métier de maître-chai. Nous allons vivre en même temps que les deux héroïnes,  la difficulté d’être une femme dans un milieu d’homme, la guerre, la passion, la violence, la cruauté et le destin de ses soeurs voués à l’échec, dans un monde cruel, étrange, suspicieux dans une histoire à rebondissement. 


 Ses femmes sont des battantes, les premières qui vont s'acharner pour devenir à mes yeux de vraies pionnières. 

 Celui qui n’a jamais bu une goutte d'alcool sera surpris par la vivacité de la description des odeurs et des saveurs. 

Le livre a eu un énorme succès littéraire, il est aussi paru en téléfilm, saga de l'été. Personnellement, je n'ai pas accroché autant que le roman. Il m'a manqué les frissons de cueillir les grappes de raisins et les odeurs accompagnant la création de vin.


 Quatrième couverture : Un amour d'enfants peut-il survivre à la trahison d'une sœur, à la faiblesse d'un jeune homme trop gâté, à l'ambition d'une femme, prête à défier les interdits de son époque pour prendre la suite de son père et devenir maître de chai ? C'est dans le Bordelais, entre graves, merlot et cabernet, que, des vendanges de 1919 à la Gerbaude de la paix en 1945, des hommes et des femmes s'aiment et se déchirent sans que la vigne ne cesse de porter ses fruits. Autour de Jean, le fils du château, Maddy et Juliette, les filles du chai, chacune à sa manière, l'une par sa force de caractère et sa fidélité, l'autre par sa folle énergie et son caprice, forgent le destin du domaine de Saint-Esperit. Et, comme pour le vin dont la passion s'apaise avec les années, le temps leur fera découvrir, au-delà de l'innocence perdue et des ressentiments, la véritable dimension de l'amour.







Et pour les amateurs de téléfilm et de saga d'été, c'est toujours disponible en DVD.
 Avez-vous aimé le livre ou la saga ?

Le grand batre de Frédérique Hébrard.

 Mon avis sur cette saga familiale provençale de trois ou de quatre générations en ce début de siècle 1900.

Ce livre est somptueux et très fort.

1913 et son château d'Azérac, c’est une belle époque, et bienveillante au milieu des chevaux, des traditions arlésiennes et de secrets familiaux.


L’année 1913 et ce jour d’anniversaire de bonheur seront le dernier jour de bonté pour cette famille du sud de la France. Trahison, drame, révolte, humiliation, et malédiction vont précipiter cette famille dans un énorme précipice, un gouffre sans fin, quoi que 😉 

Une dynastie de cavaliers qui va surprendre les grands fans de chevaux, d’histoire familiale, de suspens et de la découverte de la Camargue.

Avis aux amateurs… De grands frissons !



Quatrième couverture :

En parler provençal de ce début de siècle "mener Grand Batre", c'est mener grand train.
1913. Une fête est donnée au château d'Azérac pour les quatre-vingt-dix ans d'Eugène et les dix ans de son arrière-petit-fils Guilhem. La Belle Epoque scintille, les chevaux piaffent, les Arlésiennes jouent de l'ombrelle et de l'éventail, les félibres improvisent, la farandole s'élance...
Pourtant, ce jour de gloire sera le dernier jour de bonheur pour les Cabreyrolle d'Azérac. L'ère industrielle leur a fait rencontrer l'argent et son terrible pouvoir. Pour la première fois, un Azérac va trahir la terre. Alors une malédiction terrible va précipiter cette puissante famille dans la ruine et le malheur. Tout semble perdu. Mais, à travers les épreuves, les Azérac, race de fer, dynastie de cavaliers et de cavalières, sauront rendre sa splendeur à la manade.





Connaissez-vous cette autrice ?




Avez-vous lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?



Avez-vous vu le téléfilm d'été ?


LE GRAND BATRE 



La petite fille qui parlait aux animaux

 

Tippi est née le 4 juin 1990 à Windhoek, en Namibie,

et j’ai un point commun avec cette petite fille, devenue femme, nous sommes jumelles astrales, avec le même jour et le même mois de naissance.




Ses parents étaient photographes.
Ils ont nommé leur fille en l'honneur de l’actrice Tippi Hedren, "Les oiseaux" d'Alfred Hitchcock.
Encore un point commun, j’ai dévoré tous les films de Hitchcock à l'âge de 16 ans.
Ce livre raconte l’histoire d'une petite fille française sauvage, Tippi.
Tippi Degré a passé toute son enfance avec les animaux sauvages d'Afrique, et ce beau conte a fait le tour du monde.
La petite fille considérait les animaux sauvages comme ses meilleurs amis.
Elle a été surnommée Mowgli, enfant de la faune africaine, enfant de la tribu ou fille indigo d'Afrique.
J’ai adoré ce livre poignant, les pages ont défilé avec joie et de bonheur, de peur aussi parfois, mais sage de tranquillité, de lueur, de coucher de soleil, d'images renversantes qui vous appellent !



Et puis, je me suis prise d'amitié pour cette petite fille et ses meilleurs amis les animaux comme Abu un éléphant de huit ans et un léopard, J&B.
Pour la petite anecdote : Abu venait régulièrement s'allonger à proximité de Tippi pendant son sommeil et ainsi éloigner les moustiques et les mouches de sa petite protégée sauvage.








Les parents de Tippi, Alain et Sylvie passèrent leur journée sur le terrain à photographier

les meilleurs clichés de la vie sauvage. Et leur fille les accompagnait partout.

C’est ainsi qu’elle s’est forgé en toute humilité un cercle d’amis tel, des lionceaux, une mangouste,

un serpent, un guépard, un bébé zèbre, des girafes et des crocodiles. Tippi était considérée comme un membre des tribus et il lui arrivait de jouer avec des enfants en échangeant des jeux anodins, cependant, les animaux sauvages sont devenus ses vrais meilleurs amis et sans aucune limite.








Sa mère, Sylvie Robert, a déclaré : « C’est merveilleux d’avoir pu inculquer cela à cette enfant. Elle a été une fille très chanceuse, car elle est née et a grandi dans la vie sauvage jusqu’à l’âge de 10 ans. Elle passait plus de temps avec les animaux qu’avec les humains. Elle pensait vraiment qu’ils étaient tous ses amis. Elle essayait de vivre dans leurs conditions. »


Lorsque Tippi a eu 10 ans, avec sa famille, elle est rentrée en France.
Tippi a fréquenté l'école pendant deux ans.
Mais quand une enfant "sauvage" les pieds nus et courts après des léopards du matin au soir,

il est difficile de l’enfermer assise sur une chaise face à un bureau pendant des heures.
Étant extraordinaire, la décision a été prise en faveur de l'éducation à domicile.


Tippi pensait qu'à une seule et unique chose, retourner sur les terres arides.
En 2004, Tippi Degré est retournée en Afrique pour réaliser un documentaire en six épisodes intitulé
“Le monde ‘selon Tippi’.”
La même année, ses parents ont publié leur livre “Mon livre de l'Afrique ”
dans lequel ils ont publié leurs photos et celle de leur fille accompagnée d’animaux.




Tippi rêvait de retourner dans son Afrique natale et de réaliser un documentaire
“L'Afrique du Sud, mon deuxième pays d'amour et ma maison après la Namibie.” Tippi
Un livre de ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ que je recommande quand on est comme moi, une fan d’Afrique,
des terres arides, du soleil orange couchant, des animaux sauvages et des légendes de tribus africaines.

sur ce pays extraordinaire tel qu'elle le ressentait. C’est chose faite !

Elle continue d’écrire des livres et à peindre des tableaux.





Avez-vous lu ce livre, et que vous a inspiré l’histoire de Tippi ?




Quatrième couverture Fille de chasseurs d'images, elle a vécu son enfance dans les dunes et
les marécages de l'Afrique australe. Depuis, elle vit au quotidien " Le Livre de la jungle ".
Son premier ami, Abu l'éléphant, qu'elle appelle " mon frère ",
se faisait tout petit malgré ses cinq tonnes pour jouer avec elle, alors qu'elle tenait à peine sur ses jambes. J&B, le léopard, se calme dès qu'il la voit. Et elle se baigne avec les crocodiles ! Sylvie Robert et Alain Degré, ses parents, racontent comment ce minuscule bout de chou fascine et attire les animaux sauvages. Tippi, pour qui le langage de la brousse n'a pas de secrets. Tippi, enfant de la nature. Et pour que nos rêves deviennent réalité, Le Monde selon Tippi.






mardi 25 juillet 2023

Sara Perche Tiamo

"C'est sans doute parce que je t'aime"


Un très beau livre dédié aux femmes, indépendantes, affirmées, aux mères, et avant tout un rappel de qui nous sommes, pour qui, pour quoi ? 

💕


La plume de Serena est un pure régale, on apprends avec cette histoire à nous faire confiance, à aimer le football, à apprécier les spaghettis manger devant le couché de soleil, à crier à tue-tête, chanter les chansons italiennes en balançant les hanches, à déguster les pizzas sans ananas. 

Ce doux voyage à Procida, est une invitation à la découverte d’une île colorée. Et le choix d’écrire sur deux jeunes femmes Alba et Gabrielle est bien plus judicieux dans le monde actuel. Entre déception, peur, angoisse, doute, surprise, attente, curiosité, amitié et amour. 

Sans amour, je ne suis rien, et ce livre apporte fraîcheur et volupté avec un cadeau de confiance et de remise en question. 

💕




Nous devrions regarder plus loin et pas seulement le reflet dans un miroir, et plus loin qu’un chiffre écrit sur une balance. Nous devons remplir nos assiettes de toutes les saveurs de nos envies sans calculer les calories, et nous sentir bien avec nous-même sans nous préoccuper du regard des autres. Nous accepter tel que nous sommes avec nos qualités et nos défauts, nous aimer sans attendre d’être aimé en retour. 

Car y a t-il pas plus précieux que de nous aimer nous-même ? 

💕











Je recommanderais ce livre de ⭐ ️ ⭐ ️ ⭐ ️ ⭐ ️ ⭐ ️ à emporter dans votre valise tout l’été. À lire avec un regard neutre, apaisant de tranquillité.


Mesdames, aimons-nous !

Quatrième couverture :





mercredi 5 juillet 2023

Virginie Grimaldi : Il nous restera ça en livre de poche.


Comment ne pas se rappeler de la chanson de Jean-Jacques Goldman et ses belles paroles : 

Il me restera des souvenirs.

Des visages et des voix et des rires

Il me restera du temps qui passe

Et la vie, celle qui fait mourir


J’ai immédiatement retrouvé cette vivacité et légèreté de la plume de Virginie dans cette mélodie.

Il y a une élégance dans l’histoire, une danse de personnages, et un livre émouvant rempli de bons et de mauvais souvenirs qui réunissent trois générations sous le même toit !


Nous allons à la rencontre de trois personnalités distinctes, avec chacune son histoire, son humour, ses doutes, ses chagrins, ses espoirs, son langage et surtout des secrets révélés au fur et à mesure que nous lisons le livre.


Et puis, il y a cette phrase que Jeanne va vivre, ce moment que chaque femme traverse tout au tard ; Jeanne avait vécu le port de lunettes comme une aliénation : désormais, son corps avait besoin d’accessoires pour accomplir ce qu’il accomplissait seul jusque-là (...).


Je le vis aujourd’hui, je me suis appropriée le rôle de Jeanne, mais j’aurais pu être Iris, J’aurais pu être Théo.




J’ai aimé l'humour de Virginie, ses petites notes de sarcasme et j’ai énormément souri de plaisir.

J’ai vraiment apprécié ma lecture du début jusqu'à la dernière page ! 

Ce livre est ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et je le recommande.




Résumé 👍

À trente-trois ans, Iris trimballe sa vie dans une valise. Théo, dix-huit ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent. À soixante-quatorze ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent par hasard et malgré eux dans une colocation. C'est le début d'une histoire pleine de surprises, celle de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.






Et puis, quelques lignes de plus sur les rencontres…

LES RENCONTRES

Y'a des rendez-vous à ne pas rater 

Des occasions n'ont pas manqué 

Il faut peser le pour et le contre 

Nos routes sont faites d'agréables rencontres.


Y’a des coïncidences qu’on ne veut pas louper

Des collisions, à ne pas gâcher

Alors, évitons de regarder nos montres 

Pour avancer dans nos rencontres.


Y’a des contacts à mettre de côté

Des entrevues qu’on veut modifier

Mais si nos coeurs nous le démontrent

Il faut marcher sur les traces de nos rencontres.


Y’a l’amour qu’on désir heurter

Des amis avec qui tout partager

Les chemins semés d'embûches comme ci-contre

Où l’on ne peut plus vivre sans nos rencontres. 

  • Sonia Kermen (Ma génération, livre de poèmes et de chansons)