Qui est Gertrude Stein ?
Gertrude est née le 3 février 1874 a Allegheny, en Pennsylvanie, et élevée à Oakland, en Californie. Elle est décédé le 27 juillet 1946 à Paris, au Père Lachaise.
"We are like books! Most people only see our coverage ... At best they read our summary, or rely on the criticism that others do. But what is certain is that very few of them really know our history. " – Woody Allen
Qui est Gertrude Stein ?
Paris France, publié en 1940, est un mémoire de Gertrude Stein avec une perspective unique. Anatolia - éditions du Rocher.
Le livre mêle les souvenirs d'enfance de Gertrude Stein à Paris et ses observations sur tout ce qui est français, de l'art à la guerre en passant par l'amour et la nourriture. J’ai aimée découvrir mon pays avec des yeux étrangers.
L’histoire : Paris France, au début des années 1900
Le livre est écrit dans le style "flux de conscience" caractéristique de l’autrice, ce qui peut être difficile pour certains lecteurs, mais offre un aperçu unique de son esprit. Moi j’aime.
L’auteur utilise la répétition, la fragmentation et met l'accent sur le rythme et le son pour créer une expérience de lecture distinctive et immersive.
Il est intéressant de noter que Paris France a été publié le jour même où Paris est tombée aux mains des Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le livre témoigne de la pérennité de l'esprit de la ville et de ses habitants.
J’applaudit ce livre Paris France pour son originalité, ses aperçus de la culture française et son portrait d'une ville au bord du changement.
Encore une fois, je trouve le style difficile, mais si on persévère, ont est très vite récompensé par une expérience riche et stimulante.
Dans l'ensemble, Paris France est un regard fascinant sur Paris à travers les yeux d'un écrivain américain singulier. Il s'agit d'un ouvrage incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à Gertrude Stein, à la littérature moderniste ou à l'histoire de Paris.
Ida : Un roman, publié en 1941, est une œuvre de Gertrude Stein qui a fait l'objet de nombreuses discussions et débats aux Editions le seuil.
L’Inspiration et le style du personnage d'Ida est librement inspiré je pense de Wallis Simpson, la mondaine américaine qui devint duchesse de Windsor après que sa relation avec le roi Édouard VIII eut conduit à l'abdication de ce dernier.
L’auteur voulait que le roman soit compris de deux manières : comme l'histoire d'une femme à l'époque de la culture de la célébrité et comme un texte avec sa propre narration unique. C’est ainsi que je l’ai moi-même compris.
Le livre est connu pour son style non conventionnel, caractéristique de l'écriture de Gertrude Stein. Elle a utilisée la répétition, les phrases fragmentées et met l'accent sur le rythme et les sons pour créer une expérience de lecture unique.
L'intrigue d'Ida n'est pas linéaire et se concentre davantage sur l'exploration du personnage principal et de sa vie.
Les thèmes explorés sont la célébrité, l'identité, les relations et la nature de la réalité.
J’ai laissé libre mon interprétation sur le sens de l'œuvre et je vous invites a en faire autant.
Si les réactions à l’histoire d’Ida ont été mitigées. Je préfère souligner le style novateur du roman et son exploration de thèmes complexes.
Je trouven que l'écriture est difficile à comprendre, il faut du temps pour tout absorber et que l'histoire manque de peut être un peu de substance.
Dans l'ensemble, Ida est une lecture difficile mais elle est aussi enrichissante pour ceux qui s'intéressent à la littérature expérimentale et à la culture du début du XXe siècle.
Bonne lecture 😉
Quatrième lecture : "Il y avait un bébé qui venait de naître et qui s'appelait Ida. Sa mère l'avait retenu de ses mains pour empêcher Ida de naître mais le moment venu Ida était venue. Et avec Ida était venue sa jumelle, et c'est comme ça qu'elle était là, Ida-Ida."
Ida est sûrement un des plus beaux livres deux femmes qui soient. Chacune disant à l'autre les mots qui sont en elle, Gertrude Stein et Ida, une seule femme, répétée à l'infini pour faire d'un être anonyme un personnage de légende.
Traduit de l'américain par Daniel Mauroc
Trois vies est un recueil de trois nouvelles de l'écrivaine américaine Gertrude Stein, publié pour la première fois en 1909 et édités par L’imaginaire Gallimard. Les trois histoires, The Good Anna, Melanctha et The Gentle Lena, sont indépendantes les unes des autres, mais toutes se déroulent dans la ville fictive de Bridgepoint. Chacune est un portrait psychologique du protagoniste nommé. Tous trois sont membres de la strate socio-économique inférieure de Bridgepoint.
Je salue le livre pour pour son style innovant et son exploration de la psychologie des femmes de la classe ouvrière. C'était l'une des premières œuvres du mouvement moderniste, et il a une influence majeure sur les écrivains ultérieurs, tels que Ernest Hemingway et William Faulkner.
The Good Anna raconte l'histoire d'Anna, une femme de ménage allemande immigrée qui travaille pour une famille aisée. Anna est une femme dévouée et travailleuse, mais elle est également solitaire et isolée. L'histoire explore les thèmes de l'aliénation, de la solitude et du rêve américain.
Melanctha raconte l'histoire de Melanctha Herbert, une jeune femme noire qui est prise entre deux mondes. Melanctha est tiraillée entre son désir d'être acceptée par la société blanche et son fierté de son héritage noir. L'histoire explore les thèmes de la race, de l'identité et de la classe.
The Gentle Lena raconte l'histoire de Lena, une jeune femme qui est amoureuse d'un homme marié. Lena est une femme douce et passive, et elle est incapable d'exprimer ses sentiments à l'homme qu'elle aime. L'histoire explore les thèmes de l'amour non partagé, du regret et de la perte.
Trois vies est une œuvre complexe et stimulante qui offre un aperçu unique de la vie des femmes de la classe ouvrière au début du XXe siècle. C'est un incontournable pour quiconque s'intéresse au modernisme, à la littérature américaine ou aux études féministes.
L'histoire est un peu mélodramatique, et nous découvrons seulement la chute de récit au chapitre 44. Nous sommes contraints en attendant d’imaginer, de respecter chaque ligne et chapitre, de tourner les pages pour découvrir enfin le mélodrame du roman. C’est aussi un roman qui fait réfléchir profondément sur nos choix de vie si difficiles. C’est une ode à la nature, à l'amour et aux joies simples familiale,montagnarde, ou se mélange tranquillité, sport et dévotion. J'adore la suite de La mélancolie du Kangourou. C'est beaucoup d'émotions, de larmes en fin de livre. Il y a en plus des rires, de la joie, des réconciliations, des peines, des douleurs, des tempêtes, beaucoup d’amour, de respect, de pudeur et une famille soudée.
Rose, Antoine et Lou, sa fille de son premier mariage avec Raphaëlle, s'installent en montagne dans la maison familiale de Grand-Bornand auprès de Hermance la grand-mère d’Antoine. Rose continue la danse, elle reprend aussi le patinage et Antoine devient guide de haute montagne.Lou grandit et évolue dans une famille soudée et remplie d’amour. Cependant tout va très vite basculé et ils devront ensemble et contre toute attente, surmonter une épreuve surprise et s’aimer encore plus dans une urgence inimaginable.
Ce roman Le sourire des fées peut très bien être lu sans avoir pris le temps d’avoir ouvert le livre La mélancolie du Kangourou de l'auteur Laure Manel. Cependant, je confirme que cette suite est une longévité aux trois protagonistes, Antoine, Rose et Lou, et que pour moi l’un ne va pas sans l’autre. D’ailleurs le point négatif du roman Le sourire des fées, c’est qu’il est très long au démarrage pour justement être lu sans connaître le roman préexistant.
À nos amies, un recueil de nouvelles écrites par sept auteurs contemporains : Sophie Astrabie, Sophie de Baere, Jessica Cymerman, Olivier Liron, Éric Metzger, Carène Ponte et Caroline Michel. Préface de Marie Robert, aux Éditions Charleston. Livre lu dans l'avion de Nice à Philadelphie.
Mon résumé : Une enquête sur l’amitié féminine. Qui nous raconte en quelques mots l’importance de l’amitié, son histoire, ses racines, son existence, son parcours, sa traversée, ses illusions ou désillusions, ses espoirs et désespoirs. Elle nous raconte aussi le courage de l’amitié, sa morale, la franchise, ou la honte, sa stupidité, sa structure, sa stratégie, la complicité en amitié. On peut lire la simplicité, l’amour de l’amitié, deviner une vision, y voir un compagnon de route, et puis l’amitié jeune ou non jeune, récente ou ancienne, c’est aussi un refuge, notre maison, et le cœur battant la chamade dans notre existence.
⁃Bravo Marie Robert pour la somptueuse préface @PhilosophyIsSexy
⁃Une seconde de Sophie Astrabie. Une nouvelle que l’on apprécie de lire voire même devenir un chapitre de roman. On rêve d’une grande amitié, on la devine, on l’espère, on franchit une certaine barrière et parfois on reste plantée devant cet être qui nous fascine sans pourtant recevoir la même émotion. @sophieastrabie
⁃Les deux doigts de la main de Sophie de Baere. J’ai aimé l’écriture, l’histoire, mais pas la fin, j’en suis restée à me poser des questions et à chercher la pièce manquante du puzzle. @sophie_de_baere
⁃Ma vieille amie de Jessica Cymerman. Ma préférée, celle que j’aurai pu écrire, celle qui m’a amené à pleurer, à m’émouvoir, à frissonner. Une belle nouvelle qui aurait aussi été un très beau chapitre d’un roman. J’en réclamais davantage. @ze_serial_mother
⁃La promenade Normande de Olivier Liron. J’ai été un peu perdu dans cette histoire, un peu trop théâtrale, et dans sa compréhension. Je suis restée sur ma fin. @olivierliron
⁃Deux accords de Éric Metzger. Une jolie nouvelle, un peu farfelue, et beaucoup d’imagination. Très agréable à lire, j’aurai aimé en découvrir davantage sur cette inconnue, sur ce personnage discret. Une histoire que j’aurai bien regarder sur grand écran.
⁃Le dîner de Caroline Michel. La vérité n’est pas toujours bonne à dire. Certains silences sont préférables aux mots, ça en dit aussi plus long sur nos pensées. Être amie ne veut pas toujours dire : “vérité” “acceptance” “écoute “. J’ai apprécié les quelques notes de psychologie. @carolinemichel.auteur
⁃Essentielles de Carène Ponte. Une jolie histoire, simple, efficace, on peut tous se retrouver dans la même situation. On a tous vécu un décès, tous eu une épaule d’une amie sur qui pleurer. Un très beau moment de partage. Cette nouvelle aurait très bien pu être un chapitre de roman. @carene_ponte
Ces histoires sont une pépite, des nouvelles pétillantes, tendres, drôles, touchantes, un livre réconfortant à offrir à vos amies. Je recommande avec plaisir ce livre de sept différentes nouvelles écrites par de très bons écrivains des temps modernes et publié aux Éditions Charleston.
Si vous cherchez un livre léger et divertissant, qui vous fera réfléchir sur l'amitié et les liens qui nous unissent aux autres, À nos amies est une excellente option cadeau.
Quatrième couverture : Alors qu’elle traverse une épreuve douloureuse, Frédérique sait qu’elle peut compter sur ses amies d’enfance pour la soutenir. Mathilde et Joséphine ont fait les quatre cents coups et connaissent tout l’une de l’autre - avec une telle amitié, comment ne pas se sentir immortelle ? Alex aimerait ressembler à Salomé pour qui tout semble facile et qui prend ses décisions en un claquement de doigts. Si Vanessa est aussi sage que Leslie est excentrique, elle est pourtant toujours prête à la suivre dans ses délires les plus fous.
Qu’elles aient vingt, trente ou soixante ans, qu’elles se soient rencontrées à l’école ou au bal du village, les amies de ces nouvelles vous feront passer du rire aux larmes, sous la plume de sept auteurs et autrices de talent.
« L’amitié féminine ne cherche pas à être pensée, elle se vit. Changeante, singulière, vivante et vibrante. Chaque récit de ce recueil met en lumière une facette de ce kaléidoscope qui, loin d’être théorique, est une histoire d’émotions, de cœurs cousus et d’alliances infinies. » #teamromcom