Libres dans leur tête de Stéphanie Castillo-Soler aux éditions Librinova
Pour l’absente, “Maman’, comme j’aimerais te dire souvent ce mot. L’ai-je prononcé ailleurs que dans mes rêves ? Ton image disparaît lorsque la nuit s'achève. Tu as claqué la porte, je n'étais qu’un marmot.
Les mots résonnent encore… J'ai beaucoup aimé la finesse de ce livre, le choix et l'apaisement des mots dans ce monde de brute, carcérale.
On applaudit de suite les recherches, le travail acharné de l’autrice, une documentation organisée.
Même si le roman, la fiction, ou cette nouvelle avec les 159 pages, commence avec un héros déchu, Romain et en prison, il y a tout de même une belle histoire émouvante et transparente entre deux hommes qui se lient d'amitié au fur et à mesure des pages, ou tout oppose ou presque.
Stéphanie m’a transporté dans un univers carcéral où je n’imaginais pas découvrir autant de richesse.
Les murs des prisons sont souvent synonymes de duretés, de dangereux, de noir, de vulgarité, et je découvre avec les mots de l’autrice, une émotion qui m’a littéralement embarqué dans un univers de solidarité, amical, et d’avenir.
Quand on veut, on peut ! Si tous les ingrédients sont bien mixés entre eux, avec une petite touche d'écoute et de cœur, c’est un premier choix d'épices de paix que je viens de finaliser en fermant le livre Libres dans leur tête.
Quatrième de couverture :
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