lundi 8 juillet 2024

Tu aurais pu vivre encore un peu

 Tu aurais pu vivre encore un peu de Elsa Blondeau aux Editions Non Nobis Universalité.

Comme le dit si bien Elsa, l’autrice dans la présentation, cette histoire peut aussi bien être un témoignage, une auto-romancé, une fiction de l'héroïne.

Tout est permis ou presque.

Notre patagoniste est une femme, c’est aussi la fille de ses parents, la petite soeur de l’ainée, mariée, maman de deux enfants et cette femme donnera de nouveau vie dans les mois ou une annonce va chambouler son existence.

Le roman Tu aurais pu vivre encore un peu est un récit brut et émouvant qui explore le deuil et la perte. Je salue l’honnêteté et la sensibilité de l'écriture, qui offrent un regard poignant sur l'impact du chagrin.



Elsa m’a donné un second souffle, m’a permise de prendre du recul avec ce je pensais écrire pour continuer mon propre récit.

J'ai immédiatement lâché mon stylo, regardé mes notes et enfin compris où je devais vous emmener dans mon prochain livre.

Merci Elsa Blondeau pour cette pépite, cette légèreté de ta plume, ton cœur gros comme ça  ♥️ et je recommande ce livre a toutes les personnes qui livrent un combat contre la maladie. ⭐️⭐️⭐️⭐️




Quatrième de couverture : Orthophoniste et mère de trois enfants, Elsa Blondeau habite une ville médiévale de Touraine auprès des siens. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours écrit sur tout, partout, pour tout. Ce livre est un hommage au Père, mais aussi un hommage à toutes les familles qui livrent un combat contre la maladie. Avec sourires et colères, une leçon de vie salutaire. Mes parents sont déjà là, dans cette petite salle, ma soeur et moi entrons aussi, ma mère est essoufflée, sa maladie reprend le dessus dans ce genre de situation. De la part des gens qu’elle rencontre, ce visage empreint des stigmates de la maladie et qui sort comme un étendard : sa canne, son fauteuil, son côté droit qui ne répond plus, ses traits tirés, mais toujours, toujours son sourire, qui dit aussi « ne vous inquiétez pas, je gère » et nous renvoie à nous « tout va bien ». Mon père se fait ausculter, pose peu de questions, avec son dossier, bien rangé, organisé, trié par dates, par spécialités. Docteur Lunettes regarde religieusement les analyses de sang, les radios, le silence reste pesant, pourtant, rien ne transparaît sur son visage. Il voulait nous voir pour « faire le point », ça nous l'entendons tant de fois : « faire le point »… sans trop savoir ce que ça veut dire en seconde intention. Des points il faudra en soulever, des poings il faudra en montrer.

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