mercredi 24 mai 2023

Zen Altitude

 Ce que j’ai aimé avant tout, c’est la plume légère, fluide de Sonia Dagotor.

J’avais déjà lu différents titres de livres de Sonia, et je suis toujours autant charmée par sa volupté imaginaire.


J'ai dévoré cette histoire dans l'avion du Colorado à Paris.

Et, j'ai fini de lire arrivé à mon hôtel de Montparnasse.


Cette histoire originale vous embarque dans un périple montagneux où l'on va très vite tomber sous le charme italien.


Accompagnée de cinq personnes, de différents caractères et d'expériences, l’histoire pourrait être la mienne, ou la vôtre.


Ses trois femmes et ses deux hommes français finiront par trouver énormément de similitudes dans leurs parcours, leurs sensibilités, et dans leurs émotions en seulement trois jours de voyage !


On s’envole vers une destination incroyablement bien décrite par son auteur, avec des paysages grandioses, effrayants, remplis d'embûches, de rêves parfois, et une arrivée érotiquement surprenante.

Ce livre est un appel à l'amour, une belle remise en question, un travail sur soi et si ce périple existe, je suis prête à gravir des montagnes pour trouver mes qualités et de m’en servir à bon escient.






Un très beau livre que je conseille et à offrir à toutes les mamans mystérieuses, romantiques, un peu cascadeuses, rêveuses et à la recherche de la perfection.



samedi 13 mai 2023

Désenchantées, je le suis aussi ...

 Nous avons toutes une part de responsabilités dans ce qui est arrivé à Sarah Leroy.

Parce que c’était lui, parce que c’était moi.


J’aurai pu faire partie des quatre désenchantées, j’aurai pu, je vivais dans le Pas-de-Calais en 1992, et j’avais quasiment le même âge que ses quatre jeunes filles. J'ai vécue toute mon adolescence comme ses quatre amies dans le nord du pays.

Je n’allais pas au cap gris nez, mais j’allais au cap blanc nez.

J’aurais pu être Sarah …

J’aurais pu être Angélique …

J’aurai pu …







Ma survie à moi a été d’attendre mes 18 ans, je n’ai pas eu le courage de Sarah, ni la brasse pour m’éloigner.

J’avais mes deux pieds, ma tête, mon âme de survivante et ma patience.

Je soutiens les propos et les convictions de Sarah.


Je vis aux États-Unis depuis 15 ans, 11 ans en Californie et je comprends la douleur, l’absence, d’avoir tout abandonné, d’avoir échappé à une destinée.

Le désarroi, l’illégalité, le mariage pour vivre, pour survivre, surtout pour rester vivante.







Bravo, Marie, ton livre est un pur bonheur, même si nous versons des larmes et si nous crions l’injustice, car au bout du chemin, une lumière apparaît.

Sans savoir que tes mots allaient affronter mon destin, je te remercie d'avoir écrit une histoire aussi proche de mon monde réel.







Petit souvenir de rire : « Pour rentrer dans un moule, il fallait être une tarte. »


Et comme il y a toujours une fin :

Parce que c’était elle, parce que c’était moi.






jeudi 11 mai 2023

Bonjour amis blogueurs littéraires

 Bonjour amis blogueurs littéraires,

☘️
Beaucoup d'entre vous ont lu de très bon livres.
Vous y avez passé un nombre d'heures incalculable et vous avez écrit des commentaires avec grande attention.
J'observe que vous mettez souvent en avant l'histoire du livre (l'intrigue) pour présenter ce que vous en avez retenue.
☘️
Vous êtes-vous demandé ce qu’un livre apportait aux autres ?
Personnellement oui, un livre apporte une chaleur, une étreinte, un conseil, une définition, un respect, une ambiance, une joie, des larmes, de la confiance et surtout le lecteur doit s’approprier l’histoire.



Alors je vous présente les premières questions que je me suis posées avec mon livre Il y a toujours un commencement :

1- Quelle est sa valeur ?
Si on commence de lire le livre sans vouloir le poser, que l’on souhaite tourner la prochaine page et lire le chapitre suivant. Alors ce livre a une valeur inestimable !

2- Quelles émotions procure-t-il ?
Un trouble, une identité, une agitation, un sentiment vif, de peur, d’angoisse, de joie, de plaisir, une exaltation, elle procure une fièvre, un désir, une souffrance, une commodité, un ébranlement, une secousse, une fureur…

3- Et (aussi) à qui ?
A toutes personnes réceptives aux mots, à l’histoire, à la réussite, à l’esprit de l’être humain... A l’espoir.

4- Est-ce que le livre apporte du divertissement ?
Oui par les différentes surprises du livre, nous pouvons passé du rêve au drame, des joies aux peines.

5- Des frissons ?
On frissonne du début jusqu’à la fin.

6- Des enseignements ?
L’enseignement à retenir ici est le respect, le pardon, l’espoir.

7- De la sagesse ?
Rien jamais perdu dans une belle histoire, dans un témoignage. Ce livre est écrit avec sobriété, intelligence, expérience, connaissance, sans jugement et avec docilité. Il est sage et poétique, dramatique et bouleversant.

8- Un dépaysement ?
Nous allons voyager, de la Bretagne à la Normandie, en passant par la région parisienne et le Pas-de-Calais.

9- Est-ce que le livre fait trembler, pleurer, vibrer, réfléchir, aimer ?
Ce livre fait trembler les murs, fait pleurer dans les chaumières, fait vibrer les survivants, laisse réfléchir les inconscients, et on se laisse attendrir par la fin avec ce dernier je t’aime d’espoir !
10- Si les lecteurs ne cherchent pas un livre, mais cherchent avant tout des émotions, avec mon livre, vous ne serez en aucun cas déçu !



mardi 9 mai 2023

Laure Manel - Auteur et Ce que disent les silences - le titre de son livre.


Nous avons d’un côté la plume d’une talentueuse écrivaine, et de l’autre une histoire secrète familiale qui se rejoint admirablement bien sur l'île d'Ouessant.

L’histoire ne m’a pas laissée indifférente, surtout quand on est née bretonne.
Merci pour ce joli cadeau finistérien, je suis finistérienne !
Adèle, le personnage, m’a émue, bouleversée, m'a remuée avec un retour à mon propre passé.
Jusqu'à parfois m'entailler à nouveau les veines (jeu de mots, je vous rassure.)
La puissance de l’histoire, les mots, les vérités, et même si elles ne sont pas toujours bonnes à dire et à attendre, doivent être confrontés !
Ma mère n’a pas eu le courage de Nolwenn, et merci mon Dieu !
Je suis née en 1974, je peux donc comprendre, visualiser, accepter, sans pour autant approuver.
J’ai apprécié chaque détail de l'île d'Ouessant. Chaque nom d'oiseau, car nous les croisons sans connaître leur identité. Je pouvais m’imaginer sur la côte, le regard au loin en direction de l'Amérique et avec les mots de Laure Manel, j’ai pu apercevoir la brume cacher les îles lointaines et nos phares.

J’ai accueilli volontiers le crachin breton sur mon visage et respirer l’air frais. J’ai laissé les embruns marins caresser mes joues roses et sentir le rouge pénétrant monter au fur et à mesure des marches à travers la nature. Ce bout de terre est un vrai sanctuaire de paix !
Merci pour cette jolie note pluvieuse, venteuse et heureuse.
Les secrets de famille sont nombreux et en Bretagne, on continue de les perpétuer. C’est une légende pour nos ancêtres, et un fardeau pour les nouvelles générations.
Je suis moi-même née d’un secret, où l’on avance avec le regard des autres posés sur nous. J’admire le courage et la ténacité de l'héroïne. Laure Manel a décrit le caractère bien trempé d’une Bretonne, têtue, râleuse. Et oui nous les Bretons, nous avons ce mélange de ténacité, d’une force énergétique, une rusticité et aussi une délicatesse qu’Adèle aborde avec fierté.
Si cette jeune femme est idéaliste, elle est aussi dotée d’une simplicité qui unit son intelligence à son imagination.

J’ai retrouvé la fermeté, l'entêtement, et la même obstination chez Marie que ma grand-mère. La douceur de Jean chez mon grand-père.
Même dans les terres finistériennes, la femme est persévérante et protectrice, à la tête de son clan.
Je vous félicite pour ce travail de recherches, pour votre passion du stylo, de la page à remplir de mots. Merci d’avoir si bien parlé des Bretons et de leurs racines Ouessantins.
J’ai immédiatement accrédité le personnage d'Adèle, je ne suis pas parisienne, mais une Coloradan d’adoption, et ma Terre-Natale est la Bretagne.
Comme le disent les Bretons : une seule foi, une seule langue, un seul cœur.
Je rajouterai : on y revient…

dimanche 30 avril 2023

La Chronique de Et puis la foudre de Sophie Rouvier.

 Je dois reconnaître que je suis un peu scotché par l'évolution des chapitres, et c’est positif.

Je ne m’attendais pas à un tel déroulement familial, du couple et des amis.

Il m’a fallu quelques bonnes pages pour vraiment accepter de continuer de lire le livre.

L’histoire parle essentiellement de divorce entre Max et Chiara. Après avoir vécu une mauvaise expérience, il m'était difficile d’affronter mes propres démons, souvenirs et traumatismes.


Le positif du livre est que tous les divorces ne se terminent pas en haine !

Sophie, exprime, souligne, raconte que nous devons faire un travail sur soi. D’accepter de se remettre en question, d'accepter ses erreurs et de les assumer. Évitons aussi de toujours pointer l’autre sur les défauts, et les raisons qui font que le couple ne continue pas d'être ensemble.


J’ai pu ressentir les valeurs du Max et de Chiara, même s’ils ont décidé de se quitter.

Il est important pour soi de préserver son jardin secret.

Et pourquoi devrions-nous tout raconter à l'autre sur nos passés dans les moindres détails dès notre premier jour de rencontre quand on a toute une vie devant nous pour en parler ?

Pourquoi devrions-nous être transparents tout le temps, irréprochables ?


Je ne connais aucun humain parfait et vous ?


J’aurais aimé vivre la complicité de Max et de Chiara. Ce petit bout de femme est sensible, compréhensif, dominatrice, et impulsive. Max est jaloux, un peu hypocrite, menteur et pourtant reste humain, doux et affronte ses péchés avec honnêteté.

Pourtant, leur complicité reste intacte !


Ils ont caché, joué la comédie devant leur enfant. Ils ont souvent oublié que les enfants sont loin d'êtres bêtes, et on a tout aussi le droit de connaître certaines vérités.

Aux parents d’assumer et de prendre leur responsabilité.


Leur voyage à New York va leur permettre de reconnaître leurs torts, de les assumer, d’affronter leur futur sans l’un et l’autre, d’aller de l'avant, tout en étant parents de deux enfants, et de continuer d'être présent aussi bien pour eux que pour leur famille et amis.

J'ai beaucoup ri par les rôles de Rose, Manol et d’Henry et j'étais amusé de voir les réactions des amis. J’ai adoré d’un chapitre à l'autre, visitez le passé suivi du futur, ou vice-versa.





J’ai vraiment aimé cette belle histoire qui se termine bien.



Et puis la foudre

Conclusion :

Sophie Rouvier est exceptionnelle dans ses écrits.

Ce livre est un guide, un message d’espoir pour tous les couples.

Les excès, les excuses, les trop-pleins d'énergie, la sagesse seront le moteur de la nouvelle voiture familiale recomposée ou pas, de la nouvelle famille séparée avec intelligence, discrétion, respect et amour. À lire absolument, marié ou pas, célibataire ou en relation.

Aucune porte n'est fermée pour en connaître davantage sur soi-même.

Une fenêtre reste ouverte à la sagesse.


mardi 9 février 2021

UN LIVRE, POUQUOI ?

 1- Au shower de la future maman ou à la naissance de bébé : pourquoi ne pas donner aussi des livres ?

2- Lorsque vous vous inscrivez à la bibliothèque : dès le plus jeune âge, afin de les mettre en contact avec des livres.

3- Bien sûr pour les anniversaires : à mon avis, un anniversaire ne peut-être complètement réussi pas sans qu'on reçoive au moins un livre !

4- Pour les enfants proches de nous : parrains, marraines, oncles et tantes, si vous avez l'habitude de gâter les enfants de vos proches, pourquoi ne pas prendre l’habitude de leur apporter des livres quand vous les voyez ?

5- En visite : si vous avez l'habitude d'offrir de petits cadeaux aux parents qui vous reçoivent, cela peut être un beau réflexe d'apporter un livre à leur enfant.

6- Pour la visite : l'inverse est aussi vrai : n’est-ce pas une bonne idée que de garder quelques livres en réserve pour faire des surprises aux enfants en visite ?

7- Pour souligner des événements importants de notre enfant : souligner les événements ainsi est une habitude qu'on peut garder durant toute la vie de notre enfant !

8- Aussi pour passer au travers de moments difficiles : une belle histoire peut faire oublier la douleur d'une piqûre. Quand des événements tristes surviennent dans notre vie, certaines histoires permettent d'expliquer la situation aux enfants.

9- Pour le temps des Fêtes, évidemment ! Les meilleurs pères Noël savent qu’il devrait toujours y avoir un livre parmi leurs cadeaux.

10- Quelle pourrait être la dixième occasion de donner un livre ? La parole est à vous !



lundi 14 décembre 2020

CRÉER UNE FAMILLE avec les enfants des autres.

La famille recomposée progresse d'année en année. 

À force de séparation et de divorce, c'est une configuration familiale courante pour les générations à venir. 
Pour la première fois depuis plusieurs décennies, la part de familles recomposées dan la population s’est stabilisée en France. 
L'INSEE (institut national de la statistique et des études économiques), a en effet comptabilisé 723 000 familles de ce type en 2019, soit 9 % de l’ensemble, proportion identique à celle de 2011. 
La part d’enfants vivant dans une famille recomposée, qui avait plus que doublé entre le milieu des années 1980 et le début des années 2010, de 5 % à 11 %, c’est elle aussi stabilisée entre 2011 et 2019, autour de 11 %. 
Au total, ces familles recomposées – formées d’un couple et d’au moins un enfant issu d’une union précédente – rassemblent 1,5 millions d’enfants alors que trois millions vivent dans une famille monoparentale et 9,5 millions dans une famille dite « traditionnelle ». 
La moitié des familles recomposées ne compte pas d’enfants du couple lui-même, mais uniquement des enfants d’unions précédentes. Dans 44 % des cas, il s’agit d’un couple avec seulement un ou des enfants de l’une des unions précédentes, dans 8 % des cas des enfants de chacun des deux conjoints. 
L’autre moitié comprend des enfants du couple, essentiellement avec au moins un enfant d’un seul des conjoints (46 %) et beaucoup plus rarement d’enfants des deux conjoints (2 %). 
Les beaux-parents qui vivent avec des enfants de leur conjoint sont aux trois-quarts des beaux-pères. Ceci est lié au fait qu’après une séparation, les enfants habitent plus souvent avec leur mère, et donc plus souvent aussi avec un beau-père. 
Les enfants qui résident avec leur père et une belle-mère sont moins nombreux. 
Au total, les enfants vivant dans une famille recomposée sont à 45 % des enfants qui vivent avec leur mère et un beau-père, 18 % avec leur père et une belle-mère et pour 36 % des enfants du couple qui vivent avec leurs deux parents, mais aussi des demi-frères ou demi-sœurs d’une précédente union. On constate que la réussite d'une famille recomposée est un véritable défi auquel très peu de couples sont préparés. 



          Aux États-Unis, un divorce est prononcé toutes les 13 secondes, soit environ 2 419 200 dissolutions de mariages par an. Une étude américaine de 2019 (US Census Bureau) montre que le taux de divorce après un premier mariage est d'environ 50 % et que le taux de divorce monte autour de 60 % à 65 % pour les deuxièmes mariages quand au moins un des partenaires à un ou plusieurs enfants. 
Il existe, bien sûr, de nombreuses situations où une famille recomposée ne pose aucun problème, mais ceci est malheureusement loin d'être parfait pour tout le monde. 
Une famille recomposée existe, car un homme et une femme sont, un jour, tombés amoureux l'un de l'autre et a décidé de former un couple. 
Il se trouve que l'un ou l'autre ou les deux ont une vie passée avec un ou plusieurs enfants. Le jeune couple encore très fragile et vulnérable, dans une phase de découverte de l'un et de l'autre se retrouve, à gérer la complexité d'une famille nombreuse, alors même qu'ils n'ont pas encore eu le temps de véritablement sécuriser les bases de leur propre relation. 


Le couple se retrouve à gérer les relations entre les enfants et le beau-parent. 
Toute leur attention est littéralement happée, au détriment de la construction sereine de leur couple. 
Généralement, quand un homme rencontre une femme, ils ont le temps de bien se connaître, avant l'arrivée de leur premier enfant. 
Dans une famille recomposée, cette transition en douceur n'existe pas et cela est un des fondements des difficultés rencontrées. 
C'est aussi un choix non consenti, on tombe amoureux d'un homme ou d'une femme, mais nous ne savons pas si nous allons aimer les enfants nés de leur première relation. 
C'est réciproque pour les enfants. La situation leur est imposée, alors même qu'ils doivent maintenant vivre ensemble et partager leur intimité. 
L'arrivée d'une personne aimante dans leur foyer vient perturber un équilibre acquis depuis des années, voir des mois après le divorce des parents ou le décès d'un des parents. 
Il est demandé aux enfants de s'adapter à une nouvelle situation. 
Même si le beau-parent est la personne la plus délicieuse au monde, son arrivée pose problème. 
Néanmoins, le beau-parent pense que c'est effectivement lui le problème, en prenant les choses à cœur comme une attaque et un reproche très personnelle. 


On oublie souvent que les beaux-parents vivent cette situation souvent de la même façon que les enfants. 
Ils ne savent pas s'ils seront aimés. On demande à l'adulte de s'adapter à une famille qui n'est pas la sienne. 
Le beau-parent a très souvent d'énormes doutes sur sa légitimité au sein de cette famille. 
Beaucoup de beaux-parents décrivent un sentiment d'exclusion plus ou moins désigné de la part des enfants qui n'acceptent pas qu'un étranger s'immisce dans leur vie et qu'il exerce sur eux sont l'autorité. 
Ce délicat sentiment d'infériorité peut conduire ce beau-parent à vouloir trop en faire. On voit souvent des beaux-pères ou des belles-mères se plier en quatre pour se faire accepter dans la famille de leur conjoint sans pour autant recevoir la moindre reconnaissance pour tous les efforts qu'ils déploient. 
Il peut ressentir un véritable épuisement psychique, un sentiment d'impuissance, de perte de contrôle de son existence ou une grande solitude. L'autorité est un des problématiques de la famille recomposée. 



Les enfants tolèrent rarement l'autorité d'un adulte qui, à leurs yeux, n'a pas la légitimité de leur imposer quoi que ce soit. Cela signifie que, pour le beau-parent, il doit établir, en premier lieu, un rapport de confiance avec l'enfant. 
Ce qui n'est pas gagné au début de la relation... Pourtant, c'est uniquement sur cette base que l'enfant acceptera l'autorité de l'adulte. Le parent biologique doit comprendre que c'est essentiellement par lui que son compagnon va devenir légitime aux yeux de ses enfants en matière d'autorité. 
Le parent doit soutenir son partenaire dans les décisions qu'il prend, même s'il n'est pas à 100 % d'accord. 

On constate que, sans ce soutien constant, les relations de couple explosent, car le beau-parent se sent abandonné, sans protection face aux assauts des enfants de son conjoint... 

mercredi 4 novembre 2020

Cultivons les cinq principes pour plus de sagesse dans notre rôle de parent.

 Cinq Leçons que tous les parents devraient adopter pour devenir un meilleur parent, et apprendre les concepts d’être : zen, compatissant et conscient. 

Cultivons les cinq principes pour plus de sagesse dans notre rôle de parent.

1. Reconnaître qu’un esprit stable est un esprit puissant : la plupart des gens ont des états mentaux qui fluctuent en fonction de leur perception des événements quotidiens comme « bons ou mauvais »: une accolade et un sourire de votre fille est bon, tandis qu’être coincé dans le trafic et être en retard pour une réunion est mauvais. Le premier conseil vous encourage à répondre à tous les événements avec sérénité. Comment avoir de la force d’esprit : souvenez-vous que vous avez le contrôle. Choisissez votre attitude. Redécouvrez votre enthousiasme pour la vie. Choisissez vos combats intelligemment. Rapprochez-vous des gens qui comptent le plus pour vous. Soyez reconnaissant pour ce que vous avez. Ne prenez pas trop les choses au sérieux. Souvenez-vous que tout n’est pas définitif. Faite du sport et éloignez-vous des vices tel que la cigarette ou des drogues. Posez-vous toujours des questions et n’arrêtez jamais d’apprendre. Aidez à répandre l’amour, ou que vous soyez. 

2. Adopter le concept de l’impertinence : dans notre culture, la plupart rejettent l’idée que les choses sont en constante évolution. Ils se complaisent dans leur routine, l’habitude, la cohérence. Le deuxième conseil est l'impertinence. Il est bon d’apprendre aux enfants que le changement est naturel et que la meilleure façon d’appréhender l’instabilité est d’être reconnaissante pour chaque jour qui passe, parce que chaque jour est différent et unique. L’impertinence est un mot artificiel, c'est une construction pour mettre en garde contre la conviction que tout ce qui nous entoure et tout ce que nous vivons est permanent. Il est important d’accepter cette impertinence, parce que c’est la véritable nature de notre existence et la véritable nature de tout l’univers : tout ce qui apparaît est voué à disparaître et tout change constamment. 

3. Apprendre à accepter l’anxiété : en raison de l’impertinence, une anxiété sous-jacente existe toujours. C’est une émotion normale que chaque être humain ressent et la souffrance se dissipe lorsque vous la reconnaissez et l’acceptez. Le troisième conseil est qu’il est bon d’apprendre aux enfants que l’anxiété est une expérience normale en tant qu’être vivant dans un monde impertinent, qu’il est possible de surmonter positivement. Vous ne devez pas lutter contre l’angoisse, mais vous devez tenter de l’apprivoiser. Quand vous aurez accepté cette réalité, et que vous commencerez à adopter le bon état d’esprit, vous remarquerez une très nette diminution des symptômes liés à l’angoisse, et diminuerez le nombre de crises de panique. Nous avons environ 50 000 pensées par jour. Pour que celles-ci soient positives, vous devez d’abord « nourrir votre esprit » avec du positif : ayez des conversations positives, lisez des citations positives, des livres positifs… 




4. Faire attention aux émotions : on nous encourage à prêter attention aux fluctuations de la vie. Pour cette raison, on considère que les émotions ne sont pas « bonnes ou « mauvaises » mais sont des messagers qui informent sur votre disposition spirituelle en fonction des circonstances du moment. Le quatrième conseil est d’apprendre aux enfants à traiter leurs émotions de la façon la plus naturelle, c’est-à-dire de les vivre jusqu’à ce qu’elles passent. Les parents ne doivent pas interrompre ce processus. Quelques astuces : contrôler votre environnement. Prenez conscience du fait que devenir insensible aura un coût. Évitez les gens, les situations et les événements que vous n'aimez pas. Prenez le contrôle des situations que vous n'aimez pas. Trouvez-vous des distractions. Faites, une pause des appareils électroniques. Comportez-vous de façon neutre, même si ce n'est pas ce que vous ressentez. Répétez les situations qui pourraient vous provoquer des douleurs émotionnelles dans le futur. Ne, vous n'en voulez pas parce que vous montrez ce que vous ressentez. Prenez du temps avant de réagir. Tenez un journal. Inspirez profondément. Évitez l'utilisation de substances.




5. Croire et éveiller le potentiel : beaucoup de parents, aujourd’hui cherchant à protéger leurs enfants de la vie et cela est un instinct naturel. Cependant, quand les enfants font leur propre expérience, ils deviennent plus susceptibles de résoudre des difficultés personnellement et de construire leur résilience face aux vicissitudes de la vie, sans avoir besoin d’être secourus par un parent. En surveillant vos enfants, vous posez du cuir pour les protéger des obstacles sur leur chemin, plutôt que de leur apprendre à faire leurs propres mocassins, afin qu’ils puissent l’adapter à leur réalité et forger leur propre capacité naturelle de résilience. 


C'était le dernier et cinquième conseil... Croire et éveiller votre enfant à son monde bien à lui.