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mercredi 4 novembre 2020

Cultivons les cinq principes pour plus de sagesse dans notre rôle de parent.

 Cinq Leçons que tous les parents devraient adopter pour devenir un meilleur parent, et apprendre les concepts d’être : zen, compatissant et conscient. 

Cultivons les cinq principes pour plus de sagesse dans notre rôle de parent.

1. Reconnaître qu’un esprit stable est un esprit puissant : la plupart des gens ont des états mentaux qui fluctuent en fonction de leur perception des événements quotidiens comme « bons ou mauvais »: une accolade et un sourire de votre fille est bon, tandis qu’être coincé dans le trafic et être en retard pour une réunion est mauvais. Le premier conseil vous encourage à répondre à tous les événements avec sérénité. Comment avoir de la force d’esprit : souvenez-vous que vous avez le contrôle. Choisissez votre attitude. Redécouvrez votre enthousiasme pour la vie. Choisissez vos combats intelligemment. Rapprochez-vous des gens qui comptent le plus pour vous. Soyez reconnaissant pour ce que vous avez. Ne prenez pas trop les choses au sérieux. Souvenez-vous que tout n’est pas définitif. Faite du sport et éloignez-vous des vices tel que la cigarette ou des drogues. Posez-vous toujours des questions et n’arrêtez jamais d’apprendre. Aidez à répandre l’amour, ou que vous soyez. 

2. Adopter le concept de l’impertinence : dans notre culture, la plupart rejettent l’idée que les choses sont en constante évolution. Ils se complaisent dans leur routine, l’habitude, la cohérence. Le deuxième conseil est l'impertinence. Il est bon d’apprendre aux enfants que le changement est naturel et que la meilleure façon d’appréhender l’instabilité est d’être reconnaissante pour chaque jour qui passe, parce que chaque jour est différent et unique. L’impertinence est un mot artificiel, c'est une construction pour mettre en garde contre la conviction que tout ce qui nous entoure et tout ce que nous vivons est permanent. Il est important d’accepter cette impertinence, parce que c’est la véritable nature de notre existence et la véritable nature de tout l’univers : tout ce qui apparaît est voué à disparaître et tout change constamment. 

3. Apprendre à accepter l’anxiété : en raison de l’impertinence, une anxiété sous-jacente existe toujours. C’est une émotion normale que chaque être humain ressent et la souffrance se dissipe lorsque vous la reconnaissez et l’acceptez. Le troisième conseil est qu’il est bon d’apprendre aux enfants que l’anxiété est une expérience normale en tant qu’être vivant dans un monde impertinent, qu’il est possible de surmonter positivement. Vous ne devez pas lutter contre l’angoisse, mais vous devez tenter de l’apprivoiser. Quand vous aurez accepté cette réalité, et que vous commencerez à adopter le bon état d’esprit, vous remarquerez une très nette diminution des symptômes liés à l’angoisse, et diminuerez le nombre de crises de panique. Nous avons environ 50 000 pensées par jour. Pour que celles-ci soient positives, vous devez d’abord « nourrir votre esprit » avec du positif : ayez des conversations positives, lisez des citations positives, des livres positifs… 




4. Faire attention aux émotions : on nous encourage à prêter attention aux fluctuations de la vie. Pour cette raison, on considère que les émotions ne sont pas « bonnes ou « mauvaises » mais sont des messagers qui informent sur votre disposition spirituelle en fonction des circonstances du moment. Le quatrième conseil est d’apprendre aux enfants à traiter leurs émotions de la façon la plus naturelle, c’est-à-dire de les vivre jusqu’à ce qu’elles passent. Les parents ne doivent pas interrompre ce processus. Quelques astuces : contrôler votre environnement. Prenez conscience du fait que devenir insensible aura un coût. Évitez les gens, les situations et les événements que vous n'aimez pas. Prenez le contrôle des situations que vous n'aimez pas. Trouvez-vous des distractions. Faites, une pause des appareils électroniques. Comportez-vous de façon neutre, même si ce n'est pas ce que vous ressentez. Répétez les situations qui pourraient vous provoquer des douleurs émotionnelles dans le futur. Ne, vous n'en voulez pas parce que vous montrez ce que vous ressentez. Prenez du temps avant de réagir. Tenez un journal. Inspirez profondément. Évitez l'utilisation de substances.




5. Croire et éveiller le potentiel : beaucoup de parents, aujourd’hui cherchant à protéger leurs enfants de la vie et cela est un instinct naturel. Cependant, quand les enfants font leur propre expérience, ils deviennent plus susceptibles de résoudre des difficultés personnellement et de construire leur résilience face aux vicissitudes de la vie, sans avoir besoin d’être secourus par un parent. En surveillant vos enfants, vous posez du cuir pour les protéger des obstacles sur leur chemin, plutôt que de leur apprendre à faire leurs propres mocassins, afin qu’ils puissent l’adapter à leur réalité et forger leur propre capacité naturelle de résilience. 


C'était le dernier et cinquième conseil... Croire et éveiller votre enfant à son monde bien à lui.

jeudi 10 septembre 2020

French Magazine Pas Vu, Pas Lu, Number 3 - English version INTERVIEW

                                                                    Sonia, Author and Kedsunee, illustrator





French Magazine Pas Vu, Pas Lu, Number 3
Sonia Kermen 

 


Profession: toddler teacher and author of bilingual children's books.

Biography:

Breton (France) by birth, Sonia has lived in the United States since 2008. After several years as a blog coordinator, creating slogans, presentation videos, model for various marketing campaigns and a teacher, Sonia Kermen, a writer since the age of nine, now devotes herself to her passion. 

She is also the author of the bilingual series “Les Aventures d'Enzo/The Adventures of Enzo” from 2012 with the name of Sonia Colasse.

Bibliography:

Enzo The Little Adventurer / Enzo The Little Adventurer - At the ZOO / At the ZOO - 2020
Written by Sonia Kermen - Illustrated by Kedsunee Volasanh - Translated into English by Bella G.

Les Aventures d'Enzo / Les Aventures d´Enzo is a series of 12 books written in 2012 with the name of Sonia Colasse available on Amazon US and European.
1-The First Day of Enzo under the Eyes of Mr. Taurus / 

Enzo’s First Day under the Eyes of Mr. Taurus
2-La Visite des Jumeaux / The Twins come to Visit
3-A Day with Miss Cancer / A Day with Miss Crab
4-A Lion unlike the Others / A Different sort of Lion
5-Enzo in the Clouds / Enzo in the Clouds
6-Enzo does Something Wrong / Enzo does Something Wrong
7-Enzo Adopts a Scorpion / Enzo Adopts a Scorpion
8-Enzo gets Bored / Enzo gets Bored
9-Enzo and his First Christmas / Enzo’s First Christmas
10-Enzo and the Bonsai / Enzo and the Bonsai
11-Enzo in the wilderness / Enzo in the wild
12-Baby Enzo and the baby Lamb / Baby Enzo and the little lamb

ARTICLE - INTERVIEW:

1/ Sonia, we discovered your bilingual book on the LinkedIn Network: "Enzo Le petit Aventurier / Enzo The Little Adventurer". Who is this book for and what is unique about it?

The Story of Enzo, the Little Adventurer at the Zoo, is a book of nine different stories about animals, their lives, values, habits and customs told with simplicity and ease.
Parents will enjoy teaching each animal's values ​​and will be supported by a proverb that ends each story.
This BILINGUAL book is educational and written in FRENCH and translated into ENGLISH.
For toddlers and primary school children.

2/ Is this the first volume in a series?


Maybe, to tell the truth, I hadn't asked myself the question before I even finished writing it. I had already done a series of 12 bilingual books with the adventures of Enzo in 2012. And I must admit, inconclusive. I give myself time to see how this book is perceived before setting off in a direction that would not make sense!

3/ What motivated you, pushed you to start writing and publishing a bilingual book? What were your original intentions?

Know that I have been writing since the age of nine, so the pen has never left me. I put the pen down several times, to do different jobs.
Since then, the pandemic, the fact of staying at home, made me want to resume my first passion, writing.
Writing a bilingual children's book comes from my personal experience with my three children, two of whom were born in France, who suffered tremendously the first year we arrived in the US, learning a new language late. Today, my three children are bilingual and even trilingual for the eldest. My daughter read a book a week, one in English and took note of all the words she did not understand, and the following week in French so as not to forget her mother tongue.
So she inspired me to write bilingual children's books.
I think that the more we motivate the brains of our young children, with the example of a reading in the evening in French and the following evening in English, the easier it is for them to learn different languages. During the first years, the child listens, learns and records. The following years become learning and education. In my opinion, it is important to include play, imagination, fascination and drawings for awakening and understanding a story.

4/ How long did this book take from you, from the first day to its publication date? What were the key stages, the difficulties encountered and the satisfactions experienced?

 

I wrote the first stories in 2012, after the release of the first series 'The Adventures of Enzo', wishing to continue a new series.
Following a divorce and the loss of my publishing house, I left the first stories on file.
With this year's pandemic, I took the first stories out of a drawer, and I continued to write for pleasure and the desire to share with my son Enzo, my hero, and our adventures at the zoo.
I was very quickly inspired, the souvenir photos with my son were a great help to remind me of his questions, his interest in such and such an animal. I did some research on the nine animals of my choice, answering directly with a story to the questions of the children, and in particular that of Enzo, my son. The difficulty was the layout and creation of the book.
Design is not my first talent, and the Photoshop application may seem simple to use, however, it still takes a minimum of training to know how to use it.
I very quickly decided to publish the nine stories, after my school experience.
I am French, a kindergarten teacher, and my language and my accent have never posed a problem for me with my colleagues or the parents of the children, on the contrary.
Foreign languages and especially European always fascinate parents, moreover French is still considered a romantic language, and the accent is adored. With the agreement of my superiors and the parents of the children, I taught in addition to English, through playing, singing and reading history my language, French. The children were immediately captivated, listened with attention, for sure repeated the songs or the alphabet and I also realized that I mastered my class faster and obtained the calm of my students by speaking French to them. I don't know if it's the result of the language, the accent, or my voice. I saw myself as a superhero by gaining exceptional power! I really don't regret this exchange and this beautiful experience with these little two-year-olds. And I thank my culture and my French language every day.

I am proud of the result of my work, the layout, the size of the texts, the choice of drawings and to have built this book myself.

5/ Did your work in pairs with Kedsunee Volasanh, the illustrator, seem difficult, long, revealing unexpected discoveries or on the contrary an adventure as strong as those experienced by Enzo, your character?

Kedsunee has been a friend even before collaborating on Enzo's stories. We know how to meet the first years of my arrival in the US in a group of English-speaking parents and children. I have always admired his passion for drawing, his talent, and his precise gesture.
Our friendship is also due to our complicity with France, to be the mother of bilingual children and to respect our choice to continue to speak at home with them in our mother tongue.
The idea of ​​introducing her to my project was crushed by friend to friend, her understanding for the idea of ​​drawing for a bilingual book, her patience and her talent as an illustrator.
We had no doubts, apprehension or fear of not succeeding together in this project. We trusted each other by letting our instincts guide us.
Our collaboration was very straightforward, I made a list with each design's ideas and directions, talking each day and let Kedsunee's talent as an illustrator complete the work.
I would say that this experience gave Kedsunee the idea to develop her talent, to evolve and to be independent today with her own desire to create.
Concerning me, I already had a friend, a beautiful bond with Kedsunee and I would say that this friendship only evolved humanely, with respect, listening, progress and that opened a new chapter on a beautiful bond.



6/ Have you had any feedback from your readership and of what nature (enthusiastic, questioning, positive, etc.)?

There are indeed some interesting feedbacks, especially concerning bilingual parents.
The stories are popular, and the colorful designs are loved.
The novelty and the positive are having access to two languages. It is a privilege for some parents. The French mom reads in her mother tongue and American dad his or vice versa.
The negative with American people was generally:
"We don't speak French at all, and we don't know how to pronounce words."
Now is available on YouTube and every Sunday on my social media, a video telling each chapter of the stories read in French by myself and Enzo my son the hero, read the English version. Thus, there are no more excuses for not reading either in English or in French!

7/ Is the World of Enzo different from the World we all live in?

The only difference between our real world and those of stories is the imagination.
For example, I have yet to see or hear of a child tobogganing on the back of a giraffe. However, I think the imagination is quite closed to dreams. As a child, we all dreamed one day of sharing a special moment with an animal from the zoo or the savannah. In my opinion, it is necessary to escape from the real to the imagination, especially in this period of the pandemic and Covid 19.
It is also easier to attract the attention of a child, with the imagination, the dream, and the game. However, each story has an element of reality and education with the life of animals, their values, their habits, their customs told with simplicity and ease, either by the animals themselves (Or we find this imagination.) or read on the signs by Enzo, the hero.

8/ What do you think you will bring with Enzo to young readers with the nine stories that make up this book?

My Nine Story Children's Book is a great way to access a language with children's imaginations, education and the animal world.
Young readers will recognize themselves in Enzo. They will enjoy his adventures because they reflect their feelings and their way of being.

Children will follow a whimsical boy in his discovery at the zoo and imaginative named Enzo. This little Irish prince, dressed in green pajamas, wears a symbol of luck with the clover, has four leaves, and discovers the life of animals under the watchful eye of his lucky star. The simple pictures and vivid colors of Enzo's world will naturally attract children and quickly capture their attention. They will help children to focus on the story and understand it more easily. Each biography ends with a sentence that sums up the life of the animal so as not to forget certain human values.
His stories were inspired by the unique relationship I share with my 11-year-old son.
They are imaginative, educational, poetic, bilingual of two languages ​​French and English, and each story ends with a positive proverb.

9/ In your capacity as an expatriate, how do you feel, how do you experience bilingualism in a personal capacity and in the family register?

Unfortunately, bilingualism is still not a trend. Often we hear that foreigners speak multiple languages, which is wrong! I reassure the French, and you are not the only ones who speak your mother tongue.
Americans, for example, mostly speak only their language. Otherwise, their second language is Spanish, because South America is our neighbor and there is a large population of Mexican people. They therefore have a motivation to become bilingual. They are not interested in learning different languages, just by having to choose their studies.

We have to face a lot of reluctance, of reserved testimony, in the speech, the behavior of others when we are expatriated, of questioning, and sometimes find ourselves confronted with our accent not always understood especially in the administrative sector.
Overall, it's positive, with an admiration for the French language. I advise parents to educate their child in different languages. We are faced with traveling for work, and relocating to a foreign country, and we will still have to leave our countries of origin in the years to come. Whether it is to work, by crush and experience or call it love.
It is therefore better to prepare your children before than after, knowing that with age it is more difficult to acquire a new language.

10/ Have you already started a sequel to the adventures of Enzo? If so, do you have any idea when it will be released?

 

No, I am starting from the principle of letting time take its course, and going slowly, but surely. I would like to acquire notoriety with this book and impose bilingualism before talking about a continuation of bilingual children's books.
I have some new ideas though, but I'm not sure if this will be a sequel to 'Enzo Le Petit Aventurier', or another project.






Blog, website, other links:
https://authorandmodel.wixsite.com/soniakermen/books-projects
https://www.instagram.com/authorandmodel/
https://www.facebook.com/AuthorandModelSonia/
https://www.youtube.com/channel/UCIZeKjWgQcht0b1SzWuKF1Q/

lundi 31 août 2020

D'où je viens ?


Voici quelques informations de la ville de ma naissance, « Carhaix-Plouguer » dans le Finistère, une région de Bretagne en France.

Sonia




L'histoire : Carhaix est située dans le Poher, un territoire important de la Bretagne, pris en sandwich entre la montagne des monts d'Arrée au nord et les montagnes noires au sud. L'agglomération s'est développée principalement sur un plateau situé à 140 mètres au-dessus du niveau de la mer, en pente douce vers l'ouest, les altitudes les plus élevées étant vers l'est au-delà de l'agglomération vers 155-169 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce plateau est limité au nord par la vallée de l'Hyères (60 mètres d'altitude qui imposait la construction d'un aqueduc à l'époque romaine pour le traverser), qui s'écoule à 80 mètres d'altitude, et au sud par le ruisseau de la Madeleine dont route a été reprise par le canal de Nantes à Brest. Les Hyères provoquent parfois de graves inondations : en mars 1903, la chapelle Sainte-Catherine située à Plounévézel, mais à la limite de Carhaix, avait de l'eau jusqu'au toit et en 1910 aux vitraux.
Géologiquement, Carhaix est située au centre du bassin de Châteaulin, qui se compose principalement de schistes d'ardoise et de grès et forme une dépression topographique entre les montagnes d'Arrée et les montagnes noires.
Devenus communs à la Révolution française, Carhaix et Plouguer fusionnent en 1956 et prennent le nom de Carhaix-Plouguer. Dès 1862, le Conseil municipal de Carhaix avait exprimé un souhait en ce sens.

Nous parlons la langue bretonne et le français.

Festival : le Festival des Vieilles Charrues a lieu chaque année à la mi-juillet. Ce festival est l'un des plus grands événements musicaux d'Europe, attirant plus de 200 000 personnes chaque année.



Une anecdote culturale : dans les histoires continentales, on pense que Carhaix est Carohaise du roi Léodegrance et la ville romaine de Vorgium. C'est à Carohaise que le légendaire roi Arthur défend Leodegrance en battant Rience, et rencontre la fille de LeodegranceGuinevère. Des fouilles archéologiques modernes ont découvert des preuves de l'ancienne ville romaine, y compris de son système d'aqueduc.


Le site BREIZH AMERIKA s'attache à souligner la longue histoire d'amitié et de coopération entre la Bretagne, la France et les États-Unis d'Amérique. Du grand nombre de marins et de soldats bretons qui ont quitté les ports de Bretagne pour participer à la Révolution américaine, les 800 000 GI américains qui ont débarqué à Brest pour se battre pendant la Première Guerre mondiale, et la grande émigration de la Bretagne centrale vers l'Amérique du Nord au cours du siècle dernier contribué à créer un lien indéniable.




Je suis Française et fière d'être Bretonne !



Vous connaissez la France ? Et quelle ville avez-vous visitée ?

Merci wikipedia et Breizh Amerika pour les informations.

mardi 25 août 2020

Un enfant ayant des troubles d'apprentissage

Mon fils Emilian avait 7 ans quand nous avons emménagé de France aux Etats-Unis.

Il avait un retard de langage bien avant d’arrivée en Californie, et pourtant lisait à 5 ans.

Il a été suivi en France par une orthophoniste qui a suspecté un problème neurologique.

Mais c’est seulement à 9 ans aux USA qu’il a été diagnostiqué avec un problème d’Aphasie.

L'aphasie est un trouble du langage allant de la difficulté de trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer. Elle est causée par dommages du cerveau provoqués dans la majorité des cas par un accident vasculaire cérébral.

Nous avons eu une chance incroyable d’être entouré par une équipe extraordinaire en Californie de différentes orthophonistes consacré à la progression du langage ou a l’éveille du langage, avec des instituteurs dotés d’une grande patience et une dévotion pour leur élève.

Emilian a suivi en plus des heures scolaires, une séance chaque jour d’orthophonie pour apprendre l’anglais, avec des livres d’enfants d’année maternelle, à connaître certaines expressions, et d’enrichir son vocabulaire et surtout a s’accepter avec ça différence, mais quelle différence ?

Pendant ses trois années Élémentaires, il a progressé, prenant de l’assurance et confiance en lui.

Nous avons été plusieurs fois convoquées à l’école pour discuter de ses progressions. La lecture était et c’est toujours difficile pour lui sans aucune image pour comprendre l’histoire d’un livre.

Emilian ne serait jamais verbal, ou bon en rédaction, par contre il est visuel, corporel, instinctif, passionné et doué manuellement. 

Nous nous sommes aussi aperçu de ses qualités sportives, il était doué dans n’importe quel sport, sachant tenir une raquette de tennis et jouer comme s’il avait pris des cours pendant plusieurs mois.

Sur un terrain de football, il n’attendait pas que son entraîneur lui donne sa position sur le terrain qu’Emilian était déjà placé. Il avait des yeux derrière la tête et pouvait envoyer le ballon à un joueur avant même qu’on le lui demande. Il courait très vite sans éprouver de la fatigue.

Il a participé pendant un an au Parkour. Le parkour est une discipline d'entraînement utilisant le mouvement qui s'est développé à partir d'un entraînement militaire sur un parcours d'obstacles. Les praticiens, appelés traceurs, visent à se rendre d'un point à un autre dans un environnement complexe, sans équipement d'assistance et de la manière la plus rapide et le plus efficace possible.

Il devait jouer dans les mêmes équipes sportives, pour se sentir en sécurité et se détendre. Il a toujours eu besoin d’apprécier ses entraîneurs pour leur faire confiance. Et les entraîneurs de comprendre et apprivoiser cet enfant pas comme les autres !

Il était capable de jouer du piano avec YouTube. Son professeur, était toujours surpris de ses capacités à reproduire chaque note. Par contre impossible pour lui d’apprendre ou de déchiffrer les notes de musique sur une partition.


Il a été capable de peindre, artistiquement et toujours avec modernisme, avec une ouverture d'esprit et peint de l'abstrait.

Il a donc fallu changer notre façon de le regarder, de lui parler et d’écouter ses émotions, le rassurer. Emilian est un enfant en manque constant de sécurité. Il doit vivre au même endroit, n’aime pas voyager, il a toujours les mêmes amis, et ce n’est pas un enfant communicatif et social.

Il peut donc subir le regard de l’autre, celle de l’incompréhension ou de la différence, et de l’incompris. Il a souvent été jugé et pourtant, il progresse avec son développement de l’aphasie comme tout autre être humain. Il recherche un emploi, une stabilité dans sa vie, et dans ses amours. Il se construit doucement, mais sûrement !
.               
Le problème que nous avons vécu avec Emilian et le bilingue et que nous avons du choisir et imposer à mon fils une concentration sur une langue. En effet, sa mémoire n’est pas la même que la nôtre, et il ne pouvait pas progresser à la même vitesse que ses camarades de classe.

Emilian continue de parler Français, l’écrit comme il le parle, c'est-à-dire sans verbe, sans adjectif, sans une orthographe et de grammaire et déchiffre les mots pour la lecture sans vraiment tout comprendre. 

Il parle anglais comme ci, c’était sa langue maternelle, l’écrit et le lis. Il a progressé, et s’est épanoui au collège et ensuite au Lycée avec toujours une aide pour la progression au langage.

S’il n’est pas un enfant comme tous les autres, sa première qualité, c’est qu'il n’est pas juste ordinaire, il est à mes yeux extraordinaire.


Connaissez-vous un enfant présentant les mêmes symptômes ou rencontrez-vous également avec votre enfant des troubles d'apprentissage?

lundi 24 août 2020

Rester à la maison / Stay home

Thanks to Sandra, Parrents Who Think Outside of the Boxfor the topic suggestions. 

Here is my experience of staying at home. Leave me your comments, share your experiences, your thoughts, your emotions, your decisions...

Its Disadvantages and Advantages are for me, and I must admit what I miss most is the external communication, the social. Human relationships and the desire to share a glass of wine with friends. I sincerely find the new techniques with the zoom and talking with friends or family on video very pleasant, however nothing like a direct, friendly and human relationship, and I prefer communication where we can touch each other and appreciate each other over coffee/tea.

I'm also lucky to have kept a schedule by continuing to get up early, to go to bed at a respectable time to be in good shape the next day.

I kept a healthy lifestyle participating in sports classes with YouTube.

I remain available, accessible to my family. He has more listening, attention and help.

I have more time for myself, for my passions like writing, and for you.


You can read the articles, order your bilingual book Enzo the little adventurer in the attached link. Thanks


https://authorandmodel.wixsite.com/soniakermen



L'Éducation et le Bilingue

L'un des plus grands défis dont j'entends parler lorsque l'on élève des enfants bilingues est
souvent identique à ceux d’un partenaire, il se sent isolé parce qu'il ne comprend pas la langue de l'autre.
Je recommande d'apprendre différentes langues au plus jeune âge. En apprenant en s’amusant,
avec l’éveille, la patience, sans forcer, en toute humilité, et respect des uns et des autres.
Personnellement, j’ai reçu une éducation avec des valeurs humaines, mais aucun regard sur le monde.
On ne parlait pas de voyage, de découverte d’une différente langue ou encore d’aller travailler pour
l’étranger.
Je n’ai jamais eu la nécessité d’apprendre une langue différente de la mienne et je le regrette sincèrement.
Même si nous apprenons l'anglais, l'espagnol et/ou l'allemand à l'école,
rien de tel que de découvrir cette langue dans son pays d'origine. Surtout, c’est une facilité à la compréhension des accents.
Nous sommes tous différents, et cette différence peut être une facilité pour les langues ou au
contraire une difficulté à apprendre une langue étrangère. Chacun avec son niveau, nous pouvons réussir
à communiquer et à nous faire comprendre.
Pour moi l’éducation, c’est :
- accepter les autres telles qu’ils sont
- les valeurs
- les connaissances
- le respect de soi et des autres
- développer, produire
- l’apprentissage à l’intellectuel, ou morale, voire même physique.
- définir sa personnalité
- l’intégration
- Et s’ouvrir à un nouveau monde en parlant les langues étrangères.
L’éducation d’un enfant repose sur la famille, l’école, la société et par les lectures personnelles
où l’usage des médias comme la télévision et Internet.
Ainsi l’enfant devenu adulte va se construire avec épanouissement.

Française et depuis 15 ans aux États-Unis, mon anglais est encore en difficulté.
Je m’exprime en mélangeant la plupart du temps les deux langues, le français, ma langue maternelle et
l’anglais.
J’ai une phrase construite avec des mots français et des mots anglais.
J’ai traversé de nombreux challenges, des crises d’angoisse quand je devais être en face-à-face avec
des personnes étrangères, je devais toujours être entouré de ma famille pour me rassurer, être incorporé et
être en sécurité.
Il est de même pour nos enfants, au début de l’apprentissage d’une nouvelle langue, la plupart du temps,
ils s’isolent, ne comprennent pas, ils sont timides, et préfèrent écouter et enregistrer.
Contrairement à un âge avancé, nos enfants ont plus de facilité d’assimiler une langue étrangère au plus
jeune âge et apprennent plus rapidement qu'à l'âge adulte.
Il s’est avéré que je ne serais pas douée avec l’anglais dans les années à venir,
ayant une dyslexie des langues étrangères. Je suis allé à l’école, car c’est la première pensée quand on est
étrangère et que nous souhaitons parler la langue du pays rapidement pour être inclus dans un groupe de
personnes et être compris des autres. Me concernant, cela a été une défaite.
J’ai été aidé par 4 professeurs différents. Seulement, ce dernier m’a avoué qu’il serait préférable
pour moi de rester qui j’étais, m’accepter tel que j’étais et accepté les difficultés pour moi de parler
une langue différente à la mienne.
Si l’accent français plaît ou amuse certains, cela peut être aussi un handicap majeur en particulier dans
le secteur administratif par exemple. On ne vous comprend pas toujours et vous devez répéter deux à
trois fois la même phrase. Il faut donc être patient, ne pas perdre son sang-froid, et rester diplomate.
Quand nous sommes adultes, nous sommes souvent confrontés aux jugements et aux regards des autres.
Il est, en effet, difficile, on se sent à part triste de ne pas être comprise, mal à l’aise et souvent de ne pas
être à sa place.
Quant à nos petits prodiges, l’école les aide énormément à traverser cette période de doute, ils sont aidés
par des spécialités du langage, les amis scolaires sont aussi à l’écoute et dans la compréhension, curieux
et étonné par votre langue maternel, ceux qui facilitent les enfants et à parler différentes langues avec
victoire.
Et puis la curiosité des enfants aboutit à leur succès !
Personnellement, je remercie Google Translate, c’est un bon moyen pour vous sortir d'affaires ! 
Il ne traduit pas seulement vos mots, il peut aussi être votre voix ! 
Comment être aidé ?

1 - Ma fille m’a énormément aidé à traduire mes conversations, cela lui a permis de rendre l’agréable
à l’utile et d’assimiler plus rapidement les langues pour elle. 
Je pense qu’il est autant important d’apprendre une langue par l’intermédiaire des écoles ou
de la littérature, comme il est indispensable de vivre la langue au quotidien, dans un restaurant, dans une
activité sportive, de communiquer avec les autres directement et d’avoir confiance en soi.
Pour ma fille, le négatif a été surtout au début, des maux de têtes, car il n’est pas toujours facile de
penser en français et de répondre en anglais. Elle prenait cet engagement comme un travail de traductrice
et une obligation d’être présente. Elle n’aimait pas me suivre dans les conversations d’adultes alors
qu'elle était adolescente. C’était aussi gênant parfois d’être confronté au monde des adultes.
Et c’était aussi gênant pour moi d’être toujours accompagné de ma fille.
Le positif pour elle, a été de changer de langue sans réfléchir au fil du temps, lui permettant de gagner
une aisance, une confiance en elle. Aujourd’hui, elle est capable de discuter dans une langue ou
dans une autre avec facilité. De penser dans une langue et de répondre à une autre.
Moi, j’ai pu être comprise pendant toutes ses premières années aux États-Unis et de m’ouvrir aux autres.
Aujourd’hui, ma fille est traductrice professionnelle et
parle couramment anglais avec ma petite fille, Rose.

2 - Votre mari peut aussi avoir ce rôle, en vous donnant son soutien, en vous écoutant et
en vous imposant dans les conversations. Il ne parle pas pour vous, il sert seulement d’interprète, i
l devient votre voix et le fait avec un grand plaisir. 

Mais cela peut s’avérer difficile avec le temps, vous dépendez de votre famille,
il est donc vraiment nécessaire d’imposer sa différence, sa personnalité, son accent et être autonome.
Et d’obtenir une conversation fluide, légère, compréhensive, et une discussion en toute intimité les
premiers temps avec par exemple une amie.
Et de franchir les barrières petit à petit, en prenant son temps,
en ne brûlant pas les étapes à la rencontre de groupe.Et puis, je dis souvent que la voix n’est pas forcément toujours nécessaire pour se faire comprendre !
Les gestes sont souvent une bonne méthode pour s’ouvrir aux autres. Et ainsi réaliser l’irréalisable !

Conclusion : L’éducation d'une langue, est aussi la découverte de soi, c’est accepter d’apprendre
doucement avec ses valeurs, ses expériences, être entouré d’amour et se faire comprendre avec la voix,
avec les gestes, avec son cœur. Et il est important d’étudier les langues au plus jeune âge,
pour devenir un homme ou une femme de demain !
Je parle un peu plus l’anglais maintenant, j’arrive à converser, et surtout à m’accepter tel que je suis.
Et je suis heureuse, c’est aussi cela le bilingue, être soi !

Laissez-moi vos commentaires, partager vos expériences, vos réflexions, vos émotions, vos décisions...



mercredi 19 août 2020

La passion, combien de temps, pourquoi, comment ?

 Vous aimez écrire depuis combien de temps, pourquoi, comment ? 

Ce sont des questions pertinentes, mais ce n'est pas toujours facile d'y répondre.

J’ai pris mon stylo pour la première fois à neuf ans, après la publication de poème réalisé à l’école, un poème par élève pour une association en Afrique. 

J’ai écrit avec passion et je n’ai pas cessé ensuite d’utiliser mon stylo. 
Un poème n’était pas suffisant, j’en ai donc écrit deux, puis trois et ainsi de suite.

Mes grands-parents m'ont offert ma première machine à écrire le Noël de mes 10 ans.
J’ai commencé à l'utiliser pour les recueils jusqu’à l’adolescence, j’ai continué d'écrire des chansons à l’âge de la découverte avec l'aide de mon premier ordinateur, et j’ai adoré me servir à nouveau de mon stylo pour mon fils, et de lui écrire des histoires d’enfants à l'âge adulte. 
À l’âge ou tout, vous semblerez possible, j’ai osé et j’ai publié avec ma maison d’édition 12 livres bilingues d’enfants, racontant la vie de mon enfant, entre réel et imaginaire. 






De nouveau, l'écriture me démangeait cette année avec la pandémie, la rédaction me manquait, de partager des articles sur mon savoir et mes envies, et surtout de vous connaître, d'en savoir plus sur vous.

 La plume à la main est apparue ‘Enzo Le Petit Aventurier’ la naissance d’un partage avec mon fils, d’une relation unique entre une mère et son enfant. La visite au zoo avec les questions, l’intérêt de la vie des animaux et pourquoi, comment, depuis combien de temps ? 
Un livre centré sur l'éducation, le bilingue, l'apprentissage d'une nouvelle langue, les émotions, l'amour, et l'imaginaire.



Il est né cet été, j'ai répondu à certaines questions que mon fils m'avait demandé et je vous invite à répondre à vos propres questions après la lecture de ce joli livre de couleurs et de nous raconter à votre tour, vos désirs d'écritures.